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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 07:29

 

Je transcris ci-dessous, à la sauce Canard, et dans l’ordre qui procède du non-ordre dans lequel elles me parviennent,  des questions que me posent mes zigotos d’ex-élèves candidats à la digitalisation de diapositives

http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-numeriser-des-diapositives-1-119520237.html . J’ouvre donc une nouvelle page sur ‘numériser des diapositives’ car, peut-être, intéressera-t-elle également des visiteurs étrangers, très rares pour l’instant à en juger par les statistiques d’Overblog (8 visites au mieux L)… J you welcome J

 

Dans les textes de ‘Numériser des diapositives’ 1 -> 6 (même lien que ci-dessus), je vais tenter d’ajouter –sans en oublier- des astérisques de couleurs pour signaler qu’il y a des commentaires complémentaires ici, dans cette foire aux questions (...  je viens de le faire et ai déposé des * ).

 

 

1. Est-ce que les diapositives sont généralement toutes aussi crades (sic) que mes illustrations et mes commentaires le laissent entendre ?

 

Aucune idée.

 

Lorsque je recevais des diapos d’un laboratoire de développement (non !... je n’ai que très rarement traité des dias dans mon ‘labo’ –quel grand mot ! J- argentique ), je les mettais dans ces paniers droits de 50 vues qui permettaient de les passer dans un projecteur, les regardais et ou bien je les laissais dans lesdits paniers et les enfermais dans la boîte-étudiée-pour où prenaient place 2 de ces paniers de 50 vues, ou bien je manquais de paniers et les remettais dans les emballages en plastique qu’utilisaient les labos pour retourner au client leurs diapositives développées.

Je les plaçais ensuite dans des placards en principe non humides...

 

Mes dias personnelles n’ont donc aucune raison d’être particulièrement crades et, si je me base sur le peu d’expérience que j’ai de celles des autres[1], elles sont dans un état que je qualifierai de très standard, et même de plutôt correct +++ lorsque je vois comment autour de moi certains conservent les leurs L !

 

Une chose est certaine : c’est en scannant des dias que l’on prend conscience de leur état exact et, parfois, se révèlent des découvertes aussi impressionnantes qu’étonnantes.

 

Ainsi, la dernière fois où je suis passé à Ani (capitale arménienne des environs de l’an 1 000, http://fr.wikipedia.org/wiki/Ani), c’était à l’heure du coucher de soleil et j’ai entrepris de jouer avec le cadre des lieux, assez austère, voire sinistre, la lumière et les rayons de l’ami Hélios.

 

Voici une dia numérisée assombrie volontairement pour qu’éclate le thème mystérieux

 

Cette dia, j’ai bien dû la projeter une bonne vingtaine de fois non qu’elle offre un intérêt particulier sur un plan historique ou photographique, mais parce qu’elle servait de liaison pour le commentaire d’un montage audio-visuel : jamais personne, moi inclus, n’a vu quoi que ce soit de curieux… et pourtant !!

 

Comme je n’imagine pas comment ces curieuses rayures ont pu se produire sur une dia rangée dans un panier enfermée dans un placard, j’en conclus qu’elle a toujours été ainsi détériorée… Vrai toutefois que je ne vois pas, non plus, comment ces rayures ont pu se produire tant dans mon appareil photo qu’en passant dans un projecteur… Resterait une erreur de manipulation  du labo, mais avant de l’en tenir pour responsable, qui m’explique laquelle !?!

 

 

10d-sans-ICE-et-assombri-_-1990-NET.jpg 

Le mystère persiste, et si c’est là un exemple particulièrement frappant (et véritablement ‘stranj) des découvertes que l’on fait en scannant des diapositives, vous en ferez bien d’autres… si, bien sûr, vous vous lancez dans l’aventure.

 

Il est bien évident que face à de semblables dégradations de la gélatine, la technologie ICE est impuissante. Il faut dons intervenir manuellement.

 

Suite logique mais non voulue : -> questions 2 et 3

 

 

2.Comment réaliser des retouches lorsque la technologie ICE ne peut faire face ?

 

3.Lorsque j’évoque Adobe Lightroom à quelle édition fais-je référence ?

 

Les questions 2 et 3 se rejoignent dans le contexte qui est ici le nôtre.

 

Etant bien entendu que je n’ai pas la prétention de connaître tous les logiciels de traitement photographique, et loin s’en faut, j’ai déjà répondu, en partie en tout cas, à la question 2 : j’utilise essentiellement Micro Soft Photo 2006 Suite 10 (voir

http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-numeriser-des-diapositives-5-et-dernier-119521819.html

). J’en suis satisfait : c’est facile d’emploi, assez rapide et efficace, mais il y a peut-être mieux ; possible…

 

Me concernant, la question qui peut se poser est la suivante : est-ce que quelques-unes des fonctions de Lightroom 5 feraient mieux que celles, correspondantes, de Micro Soft Photo 2006 Suite 10 ?

 

Ayant honteusement profité de mes derniers mois d’activités professionnelles pour bénéficier du tarif ‘enseignant’ et acquérir à prix tout juste décent Lightroom 4, je me suis demandé (… et me demande toujours) si je profitais ou non de la mise à jour à prix préférentiel -mais néanmoins pas K.do-pour ‘upgrader’ ma version 4 en version 5 compte-tenu du fait que cette nouvelle édition offre des fonctions qui pourraient être fort utiles pour finaliser la digitalisation de certaines (très peu, le système ICE, je le répète, étant d’une efficacité redoutable) diapositives ?

 

Quelles nouvelles fonctions ?

Si vous n’êtes pas au courant, c’est ici -> http://helpx.adobe.com/fr/lightroom/help/whats-new.html.

 

On y relèvera le § Outil Suppression des défauts amélioré qui permet de Corriger les défauts de forme irrégulière (voir également la page http://helpx.adobe.com/fr/lightroom/help/enhanced-spot-removal.html) et d’Afficher les défauts.

 

Face à ma super photo d’Ani ci-dessus J, et pour tenter de combler ses splendides et mystérieuses scarifications, j’ai donc téléchargé la version d’évaluation de Lightroom 5 (Merci Adobe, c’est sympa !) et me suis livré à un test, étant au préalable précisé que :

 

1.      Je ne suis pas habitué à manier les nouvelles fonctions de LightRoom 5 et qu’il y a 2 ou 3 bricoles au niveau de l’utilisation qui m’ont pris la tête.

2.      Inversement, j’utilise Micro Soft Photo 2006 Suite 10 depuis des années (peut-être 2006… ce qui ferait environ 7 ans).

3.      Conséquences de 1 + 2 : grande maladresse de ma part pour utiliser les fonctions testées de LightRoom 5 contre J maestria J dans l’usage de Micro Soft Photo 2006 Suite 10.

4.      …Que tout compte fait, cela m’a prodigieusement cassé les pieds que de réparer le ciel d’Ani (la photo n’offre, je le répète, aucun autre intérêt que d’assurer une liaison entre 2 commentaires pour un  diaporama que je n’utilise plus…  d’autant que je ne sais même pas où se trouve la bande magnétique supportant texte / musiques et que mon magnétophone est H.S. L), je suis resté fidèle à mon nouveau principe de papy cool : pas (ou le moins possible) de contrainte pour un Canard à la retraite.

Comme j’étais en train de scanner des dias montrant Sa Blondeur bébé (… ma fille pour les non habitués à ce blog) lorsque j’ai fait une pause pour lire la présentation de LightRoom 5, c’est elle qui a pris ; de toute manière, lorsque j’ai des essais photographiques à effectuer c’est ou elle ou mon pov’minet-tout-gentil http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-32118852.html qui reçoit J -et mon fils ? Comme il vit avec sa mère, il n'est jamais chez moi lorsque j'ai des expériences à faire  et il ne connait pas son bonheur  !)

Ces précisions étant données, je pense que chacun conviendra que s’il est possible de faire disparaître une serviette de plage et des tongs d’une image en arrière plan de Sa Blondeur (toujours Miss ma fille), il serait également possible d’ôter les rayures énigmatiques (... et agaçantes ; non ?) dans les nuages du ciel d’Ani…

 

Ah ! Une dernière précision avant de se mettre en route…

La miss était sur une plage bretonne, le postérieur à l’air –on voit des traces d’Eosine… elle avait une irritation et, dans ces cas là, aller les fesses à l’air est l’un des meilleurs plans, en tout cas pour les bébés J-, je l’ai pudiquement ‘vêtue’ non de la traditionnelle feuille de vigne mais, pour lui porter chance, d’un trèfle à 4 feuilles… 

C’est mignon ; non J ?

 

P8163910-Compresse-NET.jpg

Photo d’origine brute de scannérisation (oui, je sais, il faudrait que je traite les zones surexposées, merci Lightroom ; mais l’image en vaut-elle la peine ? Je ne vais pas tout traiter en sachant qu’il faut bien un dizaine de minutes par diapo si l’on sort le grand jeu et que l’on passe l’image à la moulinette des fonctions de Lightroom… je ne finaliserais que les meilleures vues, lorsque j’aurais tout scanné).

Objectif : faire disparaître la serviette de plage et la tong pourrie en arrière-plan.

Oui ! J’aurais pu m’attaquer au ‘machin blanc pas bô’ derrière le sac de la mother (je pense que ce devait être le sac plastique breveté anti-sable pour la suite du goûter de Mademoiselle –vu le biberon ?-) qui devait à l’origine se trouver dans le sac de ladite mother. Vrai que cette masse blanche fait tache et que j’aurais pu l’ôter avant de faire une séance prises de vues ! Oh ! La barbe ! Vous n’allez pas me souler avec vos critiques faciles ! J

 

P8163911-Compresse-NET-retouches-avec-LightRoom-5-.jpg

Disparition de l’objectif énoncé avec Lightroom 5. Je ne sais pas si c’est dû au fait que je n’étais pas trop à l’aise en maniant cette nouvelle fonction, mais je n’ai pas trouvé très pratique les zones qu’il faut dessiner successivement pour arriver à couvrir l’ensemble de l’espace. De plus, le résultat fait des vagues qui ne sont

pas du meilleur effet et ne font guère naturelle ; ça sent le rafistolage J. Oui : il doit être possible de faire

bien mieux en enregistrant puis en reprenant le même ‘outil’ et, plus encore, en s’habituant à manier le soft J.

 

P8163912-Compresse-NET-retouches-avec-Microsoft-Photo-2006-.jpg

Même opération avec Micro Soft Photo 2006 Suite 10 et sa fonction ‘cloner’. Force de l’habitude, c’est possible, mais cette retouche faite rapidement (moins d’une minute, je n’ai pas jugé utile de fignoler)

m’a paru réalisable beaucoup plus facilement et rapidement qu’avec Lightroom 5. De plus, le résultat

me semble… disons plus propre, et donc moins visible ; non ?

 

P8163913-Compresse-NET-retouches-avec-Microsoft-Photo-2006-.jpg

Fignolage rapide toujours avec Micro Soft Photo 2006 Suite 10. Après l’outil ‘cloner’, un petit coup d’outil ‘fusion’ qui permet souvent (ici, il n’était peut-être pas nécessaire)  de faire plus vrai en jouant un peu à

 Léonard de Vinci et son sfumato… C’est en effet un peu le même principe J.

 

Moralité de l’affaire : si vous n’êtes pas armé en softs, Lightroom 5 peut s’avérer plus que fort utile… et même indispensable, sinon ??...

Personnellement, je vais me livrer à de nouveaux essais, mais je pense que je vais me dispenser

de la mise à jour, d’autant que la plupart des autres nouvelles fonctions ne m’intéresse pas ou peu… Je ne sais pas ; il faut que j’y réfléchisse.

Si vous êtes également hésitant, vous pouvez donner un coup d’œil à http://www.nikonpassion.com/lightroom-5-faut-il-changer-de-version/ ; le point de la situation me paraît assez clair, mais ce n’est pas pour autant que le lire m’a fait perdre ma perplexité J  

 

 

4.La fonction retouche sur / sous  ou encore équilibre de l’exposition de Lightroom 4 et 5 est-elle efficace ?

 

Elle n’est pas efficace… elle est redoutable et, étant rappelé une fois encore que je ne connais pas tous les logiciels photographiques (et autres que photographiques d’ailleurs J), LightRoom est à ma connaissance le seul (non ! il y a également PhotoShop, le Vrai J) à proposer cette fonction avec l’assurance d’un traitement hyper propre… à condition toutefois de faire preuve de modération en l’utilisant, comme je l’ai déjà signalé  http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-numeriser-des-diapositives-5-et-dernier-119521819.html : Lightroom corrige l’exposition mais ne fait pas de miracles… quoi que J.

 

Vous proposer des images pour illustrer ma réponse me paraît inutile ; d’autres l’ont fait avant moi et mieux que je ne saurais le faire. Ainsi, la démonstration réalisée par Adobe est… Tiens ! Mais où est-elle passée ?... Disparue ? Cherchez-là si cela vous tente, je vous propose à la place cet excellent tutoriel pour débutants http://www.youtube.com/watch?v=vzue3Btcj1o  (et qui m’a été fort utile J, merci Jean Bal, mais je maintiens que votre paysage urbain de Bretagne me paraît au final un peu trop jaune J ; chacun fait comme il le sent).

Chez Adobe, j’y reviens, je ne trouve plus la démo qui était en ligne pour Lightroom 4 et qui m’avait séduite. Il doit y avoir une présentation similaire dans les quelque 17 mn de ce clip – bas de page- de  http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache%3AE3z-0-FyadsJ%3Ahttp://help.adobe.com/fr_FR/lightroom/using/WS31972031-DD1E-4a1d-8F6C-5A87EFD55E05.html  

Intéressant également  http://www.cbphoto.fr/post-traitement-gestion-des-tons-clairs-et-tons-fonces-sous-lightroom-4/.

 

Ce que je veux bien, par contre, c’est vous montrer un exemple du Canard qui s’amuse avec LightRoom 4 en prenant pour base, une image passablement pourrie.

Et ne venez pas me dire que je n’ai pas redressé mon image, que…, ou que…

Je le sais.

Mon seul but était ici de jouer (au 2 sens du mot !) avec les éclairages et les couleurs.

Et si je n’ai pas corrigé cette image pour la présenter à l’horizontal, c’est que passée la hauteur d’un tabouret, j’ai le vertige. Pour faire cette photo, je m’étais avancé à côté d’une église construite en aplomb de la pente abrupte ; j’étais à la limite du vertige… et vous observerez que ma photo est penchée du côté amont, comme si, inconsciemment, je m’étais cru dans un voilier et mis en rappel pour de pas chavirer / tomber J !

Hé oui ! A tout vouloir corriger sur une image, on peut finir par lui ôter son âme… J

  

 23a-_-1990-NET.jpg    23d-_-1990-NET.jpg

A gauche, une bête diapositive, brute de digitalisation… et franchement pas terrible L. Mais je tiens à elle au titre du souvenir de mes histoires de vertige[2] et, également, parce que c’était la première fois que je pouvais librement photographier ce canyon.

En effet, comme pour les scarifications étranges, l’image nous transporte à Ani alors que le soleil était presque couché, d’où la platitude de l’image. De l’autre côté du défilé (à droite, donc), se trouve la République d’Arménie, l’un des ex-états fédérés de l’URSS, et je garantie qu’à l’époque des Deux blocs, faire un cliché de ce paysage aurait conduit tout droit au bureau de police ou au poste militaire le plus proche avec des emm*** graves assurés. Le site était alors hyper surveillé par l’armée turque. Pour s’y rendre, il fallait obtenir une autorisation spéciale et, en ce qui concerne la photographie, ou bien elle était totalement interdite, ou bien il fallait s’engager (et les militaires surveillaient sérieusement le respect de votre engagement) à ne photographier qu’en tournant le dos à l’URSS. Lorsque j’ai pris cette photo, c’était la première fois que je passais à Ani et que la photographie était libre : l’URSS venait d’imploser (… heu !... Imploser ? N’y a-t-il eu véritablement aucun élément extérieur pour expliquer le phénomène ?), et c’est bien pour cela que c’était la première fois que je pouvais photographier cet impressionnant défilé. L’armée était néanmoins encore sur les lieux et un militaire m’avait pris sous son aile protectrice pour me faire visiter le site, m’engageant à faire des photos là où, quelques mois avant, il me l’interdisait J.

A droite, au lieu de traiter l’intégralité de l’image, l’idée m’est venue de la jouer et si le soleil avait légèrement éclairé le défilé de l’Akhourian et le plateau d’Arménie ?... Et si l’Akhourian était plus bleu qu’une eau bleue ?

 

23g-_-1990-NET.jpg 23k-_-1990-NET.jpg

… Et si le soleil avait légèrement éclairé les gorges de l’Akhourian et l’Arménie en projetant des couleurs chaudes à la limite du réel… (je me suis retenu de peur d’être accusé de fumer la moquette L… Vu les nuages à droite de l’image en forme de phylactères qui jouent au petit train  ?).

… A moins qu’il n’ait neigé ou que nous ne soyons au petit matin d’un mois d’hiver glacial et que le givre n’ait blanchi la maigre végétation de la steppe…

 

Avec LightRoom, certains bossent, car ce sont des professionnels pour lesquels temps = rentabilité ; ils posent sur la Toile des billets sérieux en diable, voire austère.

Avec LightRoom, d’autres s’amusent sans se prendre la tête… Papy Canard à la retraite, fait partie du nombre, et si les pros ont quelques astuces à faire suivre audit Papy Canard, il est preneur J

 

Le tutoriel de Jean Bal –qui n’est pas un professionnel me semble-t-il, mais qui sait néanmoins visiblement de quoi il parle-, assez attrayant, est sans aucun doute plus que fort utile, et une fois encore je le remercie d’avoir pris le temps de le réaliser d’autant qu’il m’a été (et m’est toujours) fort utile.

Mais si l’on prend un peu de recul et que l’on analyse au premier degré ce qu’il nous apprend à faire, je suis pris d’un vertige nostalgique envers le labo argentique.

Dans un soft, tout est technique : il faut faire appel à la mémoire pour maîtriser un savoir-faire (parfois assez pointu) et répéter des gestes précis en suivant la logique du concepteur du logiciel.

Où est le temps l’on bricolait des caches lorsque les mains ne suffisaient pas à masquer une partie du papier photographique, ou l’on diminuait le temps de passage dans le révélateur d’une partie de la photo… ou l’on prenait des brosses pour procéder aux bains révélateur / eau / fixateur car nos cuves étaient trop petites et où les photographies terminaient par un bain dans la baignoire familiale (avec hurlements éventuels de celui qui voulait utiliser ladite baignoire à des fins bassement conventionnelles : se laver J !) avant d’être séchées, éventuellement par un appareil ad hoc, mais plus souvent encore en les accrochant le long d’une corde à linge avec un sempiternel problème : empêcher que le papier ne gondole, que les coins ne se retournent ?

L’imagination était sans cesse en éveil pour trouver des solutions, et nous étions dans un état de débrouillardise et donc de créativité quasi-permanent.

Il y avait également des gestes à apprendre… ?

Tu parles ! Apprendre à régler la hauteur d’un agrandisseur, à ouvrir ou fermer le diaphragme, à sortir une feuille de papier de graduation plus ou moins dure… Il y avait des gestes simples qui procédaient de l’empirisme et de l’improvisation : la fantaisie était au rendez-vous.

Si Jean Bal (quoi donc ? des  tirages papiers ou des minettes ? J) présente un tutoriel aussi utile que faire se peut vivant, il n’en transmet pas moins des méthodes qui sont rigides… Et il n’y est pour rien, c’est l’informatique qui l’exige.

 

Tiens, je vais m’amuser encore un peu en suivant une partie de ses conseils…

   P8163916-Compresse-NET-retouches-avec-Microsoft-Photo-2006-.jpg

Mouais (profonde perplexité )… Lightroom ou pas Lightroom, lorsque vous avez un super bitos blanc surexposé au milieu d’une image et, qui traine dans un coin, un sac plastique également blanc écrasé de soleil, il n’est pas évident de les récupérer ; … ou alors, je ne suis pas doué.

Par contre, vous observerez que, sur le visage, côté droit, j’ai ôté les taches qui traînaient sur la joue ainsi que sur la lèvre supérieure.

J’ai encore atténué la surbrillance du nez et diminué le bruit / grain (… ben oui ! à la base, c’est une image argentique).

 

Mouais (de perplexité - bis) !!...

… Et si tout cela relevait plus d’une maniaquerie procédant d’un perfectionnisme informatique abusif dans le cadre modeste de la photographie non professionnelle ? C’est l’idée qui m’a effleuré l’esprit alors que je regardais tout à l’heure en me baladant une gigantesque photo (du genre 5 x 3,50m) installée devant la devanture d’un magasin de vêtement en travaux. Le ‘pro’ qui l’a réalisée avait besoin d’une image sans faute… d’une photo qualitativement hautement standardisée.

Moi je n’ai pas de semblables besoins ; bien au contraire !

Mes fautes participent à la vie de mes images, à ce que je veux qu’elles reflètent de ma personnalité ; mon défilé de l’Akhourian qui penche du côté où je ne veux pas tomber J en est une illustration. Cette photo, je ne veux pas la publier, j’entends simplement la transmettre à ceux qui me suivront et, lorsque je serai en train de rigoler avec tonton Georges et quelques autres au Paradis de l'accordéon, je serais ravi de voir mes enfants, petits-enfants et autres amis morts de rire en se souvenant des effets du vertige sur Papy-Canard.

  

En prime, cette maniaquerie de standardiser informatiquement ses images est un plaisir solitaire… Si je passais à la moulinette à standardiser de Lightroom (ou autre soft) toutes mes photos, qu’elles soient directement numériques ou le résultat d’une digitalisation de diapos, qui le verrait dans mon entourage (y compris les ex-collègues L ...et, vous-même, avez-vous seulement observé que j'avais sensiblement redressé l'horizon de la dernière image du canyon ci-dessus ?  ) à l’heure où n’importe quel rigolo sort un méchant téléphone cellulaire pourri ou un Smartphone à la pomme éclatante et mitraille tout et n’importe quoi persuadé qu’il fait de La Photographie ?... La conscience de ce que l’on est et la modestie ne sont plus guère de mises aujourd’hui L !

 

Resterait le plaisir solitaire du travail bien accompli ?

Oui… Bof ! Discutable tout cela d’autant plus que ce qui est photo pro toute belle super standard bravo merci Lightroom 5 sera à revoir avec les versions 6, 7, 8… dois-je ainsi compter jusqu’à 1 000 000 ? Non, car d’ici là un nouveau soft sera apparu et c'est lui qui sera alors supposé faire l'Image Parfaite...

 

Bref : laissez-moi vivre avec mes photos penchées, sur-ex, sous-ex.. ; j’assume, je corrige / retouche ce que je veux en refusant catégoriquement la standardisation de mes images, et passons à un autre sujet.

 

P.S. pour ceux qui prendraient peur en visionnant le tutoriel de Jean Bal.

Ce tutoriel montre le traitement quasi-complet d'une photographie ; durée ? Essayez vous-même mais, globalement, je l'ai écrit plus haut, il faut une dizaine de minutes... peut-être moins lorsque l'on est rodé et que l'on est un adepte du taylorisme et fordisme.

Si ce qui vous intéresse dans Lightroom est avant tout / exclusivement la possibilité de corriger l'exposition, la page d'ouverture du soft vous propose directement ce type de retouches.

Une fois encore : téléchargez-le en version démo sur le site d'Adobe et essayez-le.

 

 

Ajout sur Lightroom - 1/09/2013

Alors que je me demande s’ il faut ou non suivre notre Président de la Réplique qui entend, à juste titre sur le plan humanitaire, jouer au justicier[1], Damien et Benjamin m’interrogent une nouvelle fois sur le grave J problème de l’efficacité de Lightroom 4 ou 5.

 … Mais nom d’une pipe en écume de mer (c’est plus snob que le bois, comme l’a noté Tonton Georges qui était un connaisseur, et cela me donne envie d’aller du côté d'Eskishehir visiter un puits d’extractionJ) téléchargez la version démo sur le site de Adobe, et essayez-la ; que puis-je vous dire de plus ?!

Puisque vous vous amusez également, et avec raison, du vertige du Canard je vais vous donner à la fois des précisions sur le Canyon du Vertige (= défilé de l’Akhourian  à la hauteur d’Ani, voir ci-dessus  les images penchées du côté où ça monte, et voir également images ci-après) et sur Lightroom. Après tout, il m’est  d’autant plus facile de lier les deux que j’étais en train de retoucher une autre diapo du défilé en question... Mais, à ce niveau-là, faut-il bien parler retouche ou de bidouillage tout azimut, et est-ce que bidouiller à ce point une image est toujours de la photographie ou plutôt un T.D. / T.P. d’informatique ?

Voici en tout cas la nouvelle dia scannée que je vous propose.

3a-_-1990-Net.jpgDéfilé de l’Akhourian / Arpaçay, diapositive brute de numérisation. Les comiques qui se moquent de mon vertige ne manqueront pas d’observer, à droite, un pan de mur. Pour les curieux, il s’agit d’un élément des ruines appartenant à  une église (celle de Bagarat-Arkaun, sauf erreur). Pour les deux rigolos auxquels je m’adresse ici en particulier, il s’agit d’un mur ô combien salvateur car protecteur à l’égard de mon vertige chronique et, s’ils trouvent que j’ai trop insisté sur ce premier plan, avec plus de finesse d’observation, ils constateront 1. que l’horizon est presque droit, et s’il est légèrement penché, c’est toujours en amont, du côté protecteur des Canards, 2. que, compte-tenu du cadrage de l’image, je n’ai voulu insisté sur rien du tout ! La réalité est que j’étais plaqué (j’allais écrire planqué J) épaule, hanche et jambe droite contre le mur de l’église avec mon Canon 24 x 36 muni d’un 28mm de l’époque… Et non je n’avancerai pas d’un centimètre de plus… Et tant pis si mon premier plan est un peu trop important… Et rien à faire que ce premier plan cache, au fond du défilé, l’élément de ruine du pont qui se trouve aujourd’hui du côté de la République d’Arménie. Il se voit très bien sur les images précédentes qui résultent du fait que, finalement, j’ai pris mon courage et, plus encore ma raison[2] à deux mains pour aller photographier, les orteils du pied droit littéralement accrochés contre l’avancée du mur de l’église pour faire à la hâte 2 clichés du canyon : le premier est… flou (le bougé du gus pas rassuré du tout et se dépêche d’en finir J), le second est celui que vous connaissez en quatre versions et qui est penchée du côté opposé à celui où-ça-va-tomber / glisser L.

Cela dit, le but d’en appeler à Lightroom pour traiter cette image est de parvenir à créer l’illusion qu’elle a été faite alors que le soleil était beaucoup plus haut et éclairait le paysage : et c’est bien du bidouillage L, car il ne s’agit pas que de gagner 1 ou 2 diaphragmes, il va en falloir bien plus pour venir à bout de son style coucher du jour un peu noir charbon  !!

 

3d LR Reglage auto 1990 NET

La même image traitée avec les fonctions corrections automatiques de Lightroom… 4 ou 5 (ma version démo de la n° 5 est toujours valide), je ne sais plus ; de toute manière, qu’importe : ce sont les mêmes. Une image destinée au de Roi de la Cosse qu’est Benjamin. Il a des dias à traiter, il a compris que leur digitalisation nécessiterait des corrections. Il a donc visionné le tutoriel de Jean Bal http://www.youtube.com/watch?v=vzue3Btcj1o  et trouve que c’est bien, bien compliqué J !!

 

3c-_-LR-manuel-1-_-1990-NET.jpg

Toujours la même image, cette fois-ci traitée en suivant presque pas à pas le tutoriel de Jean Bal http://www.youtube.com/watch?v=vzue3Btcj1o . Outre la correction générale de la lumière pour faire croire que c’était en plein jour  (j’y suis peut-être allé un peu fort dans la manœuvre bidouillage, non ?), observez que le ciel est moins bouché. Lightroom me paraît très efficace pour traiter ce type de problème bien particulier (… ainsi que plusieurs autres d’ailleurs J).

 

3c-_-LR-manuel-1-_-1990-recadre-2-NET.jpg

Pour les casse-pieds de service : la même image que ci-dessus mais recadrée de manière un peu plus… allons-y pour académico-conventionnelle J

 

3e-_-1990-NET-correction-Micro-soft-photo-2006-recadree.jpg

Et puisqu’il s’agit de bidouiller, au diable l'avarice : j’ai simulé ci-dessus un coucher de soleil rougeâtre (oui ! de peur de rester incompris L, j’ai peut-être un peu trop appuyé le jaune-orange J, quoi que ?). A noter que c’est sans difficulté que j’ai rendu plus bleu que l’eau bleue l’Akhourian / Arpaçay. Toutes ces corrections ont été effectuées non avec Lightroom, mais avec Microsoft Photo 2006. Ses outils ‘pinceau d’exposition’, ‘pinceau de teinte’, ‘aérographe’…  font que, finalement, Microsoft Photo possède certaines fonctions qui sont très proches de celles de Lightroom, outil ‘pinceau de réglage ‘.

 

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Une petite dernière, toujours réalisée avec Microsoft Photo 2600, destinée à ceux qui trouveraient qu’il est trop triste d’avoir au premier plan autant de pierres provenant d’un édifice religieux qui tombe en ruine. Au royaume du bidouillage, limite n'a point de sens.

Oui-oui, il serait possible de faire mieux J, notamment du côté de la netteté de ce nouveau premier plan et de l'éclairage qui, à l'analyse, est assez curieux du côté de l'opposition zones éclairées et zones d'ombre ; mais qui s'écrie : 'oui, oui, oui ! Cela m'avait sauté aux yeux !' J?

 

 


Notes de l'ajout du 1 septembre 2013.

 

[1] Sur le plan ‘à quoi bon’ cette intervention, voir notamment http://www.causeur.fr/guerre-en-syrie-norman-mailer,23891 et http://www.causeur.fr/syrie-obama-clinton,23882 sans oublier http://www.slate.fr/story/77030/syrie-convaincre-francais-guerre

[2]Oui, je sais… « Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu’il ne faut, s’il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n’en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer. » Le vertige est dans la tête ? Possible mais outre pâlir et suer, Pascal semble ignorer que physiquement, il a encore pour effet de couper les jambes et d’aspirer du côté du vide (ou de la pente abrupte) celui qui est sous son emprise.

 

 

5. Suis-je vendeur de mon Multiblitz Color-dia duplicator ?

 

Non, Vincent… Je pense que je vais l’utiliser pour numériser quelques diapos et négatifs 6 X 6 et, si je le vendais, j’aurais trop peur qu’il tombe en panne dans les 24h J ! Si c’était toi le nouveau propriétaire, je serais alors MDR et PTR XXXXXXl ! Si par contre c’était ton père, je serais hyper gêné L !

 

Si tu n’as qu’une vingtaine de dias à traiter, je te fais un deal. A présent que je ne suis plus l’un de tes enseignants, tu peux passer chez moi (avec ou sans ta brune à l’esprit blond de chérie J) et ce sera très volontiers que je te prêterai le matériel avec une mousse pour faire glisser.

 

Attention : je te rappelle que si tu entends utiliser ton Canon de compétition (enfin, ce que tu prétends être tel L), moi je suis Olympien et je doute que mon Aperture Trigmaster II 2.4G wireless flash trigger dédié Olympus puisse s’adapter : gaffe au possible choc électrique… voir http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-mode-d-emploi-multiblitz-color-dia-duplicator-voltage-tension-119453161.html et tu prends TES responsabilités.

 adios1

Suite de cette foire au questions :

[1] Ah les parents et amis qui découvrent que vous avez de quoi numériser des dias et qui, totalement hors des réalités qu’est cette opération, vous demandent sans gêne aucune et sourire en cœur si vous pouvez traiter les leurs… !!! Là, il faut-être ferme et apprendre à conjuguer le verbe aller-se-faire-voir-chez-les-Grec-ou-ailleurs sans, pour autant, se fâcher avec eux (alors que c’est vous qui devriez l’être) ! Sûr qu’à mes 5 000 dias, je vais ajouter les 500 de Tati Machin, les 1 200 de l’ex-collègue-mais-néanmoins-ami, etc. A la suite d’un décès, je n’ai accepté de numériser en tout et pour tout qu’une vingtaine de dias qui n’étaient pas les miennes ; leur état était tout à fait comparable à ce que je trouve dans mes stocks.

[2] J’ai d’autres images sur la question dans ma collection J. La plus amusante est peut-être celle faite au-dessus d’un cours d’eau avec, entre les deux rives, un pont suspendu que je franchis… à quatre pattes J

[3] L’Arpaçay pour les Turcs

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