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11 décembre 2010 6 11 /12 /décembre /2010 12:47

Avec l’approche des fêtes, la ritournelle est de retour :

-          Le Père Noël, c’est mentir aux enfants ;

-          Le Père Noël, c’est l’incendie de la Carte Bleue et la foire aux dépenses inutiles.

-          … Poursuivez la liste des griefs sans moi !

Bien sûr que depuis que Noël a vu la naissance du Petit Jésus se faire doubler en popularité par le Père Noël, cette fête est devenue la foire au fric (de toute manière qu'est-ce qui n'est pas fric dans notre société contemporaine ?) ; c’est l’évidence même.

Mais qu’y a-t-il de plus merveilleux qu’un enfant découvrant ses jouets sous le sapin ? $£€ versus l’émerveillement d’un enfant ; qui l’emporte ?

Et puis cesser de me mettre une tête au carré avec le mensonge qui entoure le vieux bonhomme  que personne n’est encore jamais arrivé à relooker dans une version XXIe S., et faites donc preuve d’un peu d’imagination.

Lorsque mes enfants me demandaient où habitait le Père Noël, je leur répondais immanquablement dans le cœur des mamans et des papas.

Je ne leur ai donc jamais menti...

Pour les autres questions, faites donc fonctionner tendresse et votre imagination pour trouver des réponses…

… Faire travailler l'imagination ? Voilà qui risque de devenir de plus en plus problématique pour beaucoup dans un monde où l’on peut se connecter sur des sites qui proposent des déclarations d’amour toutes prêtes, toutes cuites, moyennant finances, bien évidement (... et qui critique l'argent généré par le Père Noël ?) !

Monde de débiles ?

Oh que oui ! Et si vous en êtes partie intégrante : assumez et laissez vivre les autres avec leurs délires !

 

3.gif 

 

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 16:48

 

Il y a des rapides sur la Toile aujourd’hui ; quelle belle réactivité qui doit s’expliquer par un temps maussade pendant des congés !!

J’observe à la lueur des commentaires reçus que je n’ai pas été le seul à avoir été in ze KK avec mon passage d’Apple à Windows (uniquement pour des motifs financiers, observation destinée à ceux qui m’ont posé la question) et que je ne suis également pas le seul à avoir remis à après-demain ce que j’aurais pu faire le jour même J, bref :  il m’aura fallu quelque 10 ans pour transférer mes fichiers… Mais moi, c’est fait ! J… et bien fait ! (oui-oui-oui : j’ai fait des sauvegardes style mon-pantalon-tient-avec-des-boutons-une-ceinture-ET-des-bretelles !)

TransMac ? Vous pouvez le trouver ici http://www.clubic.com/telecharger-fiche10887-transmac.html, ou là http://francais.softpicks.net/software/Utilitaires/Utilites-de-Disque/TransMac_fr-27505.htm, etc. Il est un peu partout.  

C’est un shareware (US $ 50 ou 60… je ne sais plus trop, mais ce n’est pas K-do ; il y a longtemps que j’ai acquis le mien, bien décidé que j’étais à faire mes transferts dans un hier qui n'est jamais passé au présent J  ; quelque10 ans vous dis-je. D’ailleurs, si j’ai acquis en 1998  le n° de Presqu’offert ! avec ClarisWorks-PC, c’est que j’avais une raison… et c’est bien là l’indication que cela fait sensiblement bien plus de 10 ans L !)

Concernant ClarisWorks, effectivement, les liens que vous êtes plusieurs à me passer laissent entendre que la revue Presqu’offert ! a disparu.

Je confirme qu’elle dépendait bien de la Société Diamond Editions ; le titre de licence (voir illustration ci-dessous) contenu dans le numéro de la revue qui mit à disposition des lecteurs ClarisWorks-Windows en fait état expressément, et donne son adresse, son téléphone et son fax ; … qui ne tente rien n’a rien.  Peut-être pouvez-vous également tenter de joindre la Société par le bais de http://www.ed-diamond.com/index.php. ?

Cette dernière observation qui mentionne l'existence d’un titre de licence bien réel répondra à votre dernière question : non, désolé, je ne peux vous faire une copie du soft.

Je sais que les législations sur l’informatique et, mille fois plus encore, sur le Net ne sont pas toujours très… nettes ( L c’est très mauvais, mais je ne pouvais y échapper J) –voir mes ‘’râleries’’ sur ce blog 2 pages en arrière- mais, concernant les questions de licences, la législation est généralement irréprochable de clarté.

Je joins d’ailleurs une copie du Titre de licence en question (outre les adresses déjà mentionnées, observez le n° Hotline qui y est indiqué…) à l’image de la page de couverture du numéro de Presqu’offert ! , puisque certains me le demandent au motif que le document peut les aider dans leurs recherches (??).

Vers Noël 2009, il y avait un ClarisWorks-PC en vente ici :

 http://www.commentcamarche.net/forum/affich-261442-claris-works-pour-pc

Il est sans doute difficile à trouver, mais c’est jouable… Cela dit, avant de passer des heures à tenter de trouver le soft,  ne vous attendez pas à des miracles ; seuls les schémas simples faits sous MacDraw ou ClarisWorks-Apple ne nécessiteront pas / peu de remise en page une fois mis sous Windows. Les autres ? C’est la plus grande des pagailles ! Au point que, pour les plus complexes, je me demande s’il n’est pas plus simple de les réaliser de nouveau.

Une suggestion m’a été faite : éditer les tableaux réaliser sur Mac et tenter de les faire reconnaître par l’une des dernières versions d’OmniPage ; il paraît que la toute dernière (la 17 sauf erreur) est redoutable et qu’elle serait peut-être capable, sous Word, d’identifier les éléments d’un schéma.

A essayer, ce que je ne manquerai pas de faire milieu août, lorsque je pourrai aller squatter un PC ami sur lequel il y a la dernière version du logiciel… Heu !!! Utiliser le PC d’un pote pour tester l’un de ses logiciels n’est pas une démarche illégale, j’espère ! L  Je me méfie de tout depuis mes récentes lectures (voir http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-droits-d-auteur-et-pedagogie-54490928.html)

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 13:49

 

Si lisent ces lignes les 3 étudiants dont j'ignore les noms qui, peu avant les vacances, m’ont demandé si j’avais enfin transféré sous Windows mes vieux fichiers Word faits sur Mac il y a 10 ans et plus et auxquels j’avais répondu un lamentable et piteux « non toujours pas : L », qu’ils sachent que c’est fait ! J !!! Et re J J J !!!

Contrairement à leurs prophéties de malheur, ma vieille version de TransMac fonctionne sans l’ombre d’une hésitation sous Win 7.

J’ajoute que j’ai même récupéré quelques fichiers faits avec ce soft génial qu’était MacDraw, cela en passant par ClarisWorks version Apple puis Windows… C’est un peu acrobatique et long, mais c’est jouable.

Bonne question : une fois que les fichiers se trouvent sous ClarisWork-Windows, quel soft actuel peut-on utiliser pour les travailler de nouveaux ?

Aucune idée…

Cela dit, ClarisWorks fonctionne très bien sous Win 7 (la pixellisation n’est néanmoins pas terrible).

 

ClarisWorks version Windows ? Je me l’étais procuré par le biais du n° Hors Série d’avril-mai 1998 de la revue Presqu’offert !

J’ignore si cette revue existe toujours… et si elle a cet ancestral numéro en stock.

Je crois me souvenir que vous aviez vous-mêmes des fichiers faits par vos parents que vous vouliez transférer.

Armez-vous de courage et allez-y ; finalement c’est assez vite fait… Oui ! Tout est relatif !...

En cas de difficultés, passez-moi un mèl par le blog ; entre transfuges de Mac, nous nous devons bien aide et assistance J

 

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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 13:45

 

Je reçois par courriel de la Direction Pédagogique de la Vénérable Institution dans laquelle je sévis,  au grand dam de mes élèves, des documents concernant la législation nébuleuse et inextricable sur le respect des droits d’auteur dans un cadre pédagogique (… et je ne veux pas pour autant dire par là que la ‘’netolégislation ‘’ soit limpide dans les domaines non pédagogiques J !!).

 

Ma réaction première a été de vous faire suivre, à l’aide d’un aimable un copier / coller, certains des liens qui m’étaient adressés pour que vous en fassiez bon usage… et que nous en discutions pour tenter de faire le point. Mais comme j’observe que tous (sauf un, voir ci-dessous) semblent dédiés « top secret » aux enseignants, je me sens mal à l’aise de les mettre sur ce blog sans autorisation préalable (hé ! Ici encore il y a du copyright à respecter !!! J !!... Non ; je m’amuse. Il s’agit plutôt d’un simple savoir vivre à l’égard de ceux qui ont fait le travail).

 

Momentanément, le seul que je puis vous indiquer est http://www.legifrance.gouv.fr/home.jsp. Si vous n’avez pas peur de vous perdre, vous pouvez allez vous y promener. Pour ma part, je suis sans doute totalement nul, mais après un bon quart d’heure de ‘tourisme’,  j’ai abandonné, me contentant des infos qui étaient contenues dans le mèl d’origine et qui y faisaient référence. Si vous aller zoner sur le site et si vous trouvez des documents intéressants, faites suivre - Merci.

 

Je me contenterai de vous confirmer que la situation n’est toujours pas d’une transparence comparable aux célèbres eaux de la Méditerranée à Öludeniz J et que, en tout état de cause, ce n’est pas là un scoop, vous ne devez (pardon… NOUS ne devons) en aucun cas diffuser intégralement un document vidéo quel qu’il soit ; de toute manière en aurions-nous le temps ? La totalité des projections d’un même document ne doit, semble-t-il, jamais excéder le 1/10è de sa totalité.

 

Ceci étant posé, j’aimerais à présent savoir ce qu’il convient de faire de cet autre document que j’ai reçu qui rappelle, avec raison, que toute VHS / tout DVD légalement acheté comporte des mentions notifiant que la projection de l’œuvre contenue par le support est exclusivement réservée au cadre familial ; parfois il même est précisé qu’est donc interdite la projection dans les écoles, les pensionnats, etc.

A noter que je n’ai jamais vu l’interdiction expressément notifiée visant les fins pédagogiques ; mais la mention des écoles ne suffit-elle pas ? L’exception de la règle du 1/10è permet-elle d’oublier ces mentions ?

 

Par ailleurs, lorsque l’on entend utiliser une publicité pour l’analyser, convient-il de respecter la règle du 1/10è  de l’œuvre ?!... 1/10è d’une minute, que va-t-il rester ; sur quoi va-t-on travailler ?!

Il est vrai que, concernant ce type de documents, il est peu probable que les publicitaires (et non les publicistes, MERCI !) concernés viendront chercher querelle.  Que diable : de la pub diffusée gratos auprès de la jeunesse de France, et pendant les heures de cours de surcroît, quelle aubaine !

Ce sont eux, les publicitaires, qui devaient payer les enseignants pour avoir de semblables idées J !

(Faire des offres par l’intermédiaire de ce blog si vous souhaitez que je choisisse votre pub plutôt que celle du concurrent ; je vous indiquerai par retour de courriel mes coordonnées bancaires J).

 

Je plaisante, mais ce n’est pas drôle ; mais pas du tout !

 

La pédagogie contemporaine nous pousse, nous ‘profs’, et vous élèves, à moderniser l’enseignement et donc à utiliser ce qui nous entoure, nous envahit parfois au-delà du supportable et les vidéogrammes de tout poil sont les premiers concernés. Mais, dans le même temps, nous sommes freinés par des interdits… dont on ne sait même pas au juste où ils commencent et où ils cessent.

 

Bref, je vous rappelle quelques règles floues et incertaines à respecter en cours, je tenterai d’être plus rigoureux à la rentrée :

 

-          Limitez vos extraits à l’essentiel. Cela comporte en soi-même un excellent exercice de synthèse et, en prime, cela nous évitera des ennuis éventuels.

La règle est, je le rappelle une fois encore, de ne jamais excéder le 1/10è de l’œuvre, ce qui pour les films et bien des documentaires est largement suffisant.

J… Pourquoi ce sourire ? Je pense au groupe de rigolos qui, en toute quiétude et toute bonne foi, entendait faire un exposé de l’ordre de 30mn sur le mythe atlante en prenant pour tremplin près de 15mn d’extraits de l’Atlantis des studios Disney. L’idée était en elle-même pas inintéressante. Légalement, elle m’a fait peur et j’avais renvoyé la présentation à la semaine suivante en imposant 3mn d’extraits au maximum. Disney ne plaisante pas avec le copyright et, si vous ne connaissez pas, je vous recommande ce petit morceau d’anthologie :

·         Pour explications http://www.01net.com/editorial/350046/le-copyright-cest-le-mal-la-preuve-par-disney/

·          Pour vidéo clip (désolé pour la longueur du lien) :   http://www.01net.com/video/player_v6.php?Ref=eJy9VE2P2yAQvedXUFZqD16Mk-2Bajm40jVVrtqXuq1FMvY5jYtGAoELv-2B98VOlCrdVT8uhQMwM29m-2FPxgtnvFGDloCA1hbD-2Fb2eoLikhEsgQlSyp0WrZysRGyWiMDXEs2n4sDu1tX79hyuVyt3q6WRRqUCCuxgoAlbWJ0W84PTtq-2B1RZkbkB4a1AqyIU13B0rHhorvvbQIRdQBT41wUM-2FrXky3XTog7JtubktxknJ2JCzUkCIlMTBpUrgnFYCYorj39klJZuyUNIrGZuSLjcJ3aCqm5gO6w0lIQ46wVOJmOCagVZ1uyWVjdGae7qfEbJz4MGQFsxYR2vbfxReufheCAyBkg70MXlC8j9YA6qlhD-2FDGdspvMSeeen7Pi-2FmLcaJi05JtNxpGNDn6zwxcJ2oN4nXkkYPbUgWbONLhapaWG39pdTN4zReCh2Zu8T9gcDn6MfR8Qn8TwY6WcIBlB8iaAz5QXevwbj7LpYfMBPWDX4k-2FjYTn99giJnG7Al0ts00ZM7jscMs5c8eVGhxOCFDOT9tJJSLO16s-2BKIoNlM3OzQVShK8-2BAc6Lz3-2Fz2b-2FSqBOH2s1-2Ftf6Wh6-2F3Jfa8hrjhDl92W-2BkfdKLdfDtiOQsi-2FIsh-2F2OT-2FwlHvnpqqfd9RPwA8LaXJg-3D&sas_pageid=7270/45421&pro=01net

 

-          TOUJOURS DONNER VOS SOURCES.

La bibliographie, laquelle inclut le ’’webographie’’, est une règle universitaire générale : soutenir son argumentation par les travaux de celui ou ceux dont vous utilisez les recherches qui ont précédé les vôtres en notifiant clairement où les trouver.

J’ignore si c’est totalement légal, mais c’est en tout cas pratique au niveau de la clarté, vous pouvez scanner les pochettes de DVD de film afin de les ‘’vidéo-projeter’. Pensez alors d’indiquer les dates de création de l’œuvre et celles des éditions ou rééditions avec le nom de l’éditeur.

Avec notre nouveau système informatique, peut-être pourrions-nous ouvrir un forum pour qu’à chaque exposé vous mettiez en ligne les références exactes des documents utilisés. Outre la législation, il est notoirement plus pratique de cliquer sur un lien que de le recopier… Imaginez qu’en cours, je vous donne celui mentionné ci-dessus J ? Combien de temps pour le recopier (puis le ressaisir sur un PC) sans erreur !

 

-          Ne jamais présenter un exposé avec un document téléchargé s’il n’est pas libre de droits.

Comment savoir s’il l’est ? En principe, il est indiqué si vous pouvez en disposer, mais je reconnais qu’il n’est pas toujours évident de trouver la réponse.

Vous pouvez néanmoins partir du principe que tout film, tout documentaire est illégal au téléchargement sauf mention contraire exceptionnelle, et je viens d’apprendre que le téléchargement serait un délit qualifié non pas de vol mais, les peines sont plus sévères, de contrefaçon. Waououoh !!

En cas de doute, appliquez la vieille maxime des juristes qui serait d'origine avestique (zoroastrienne) : dans le doute abstiens-toi.

Et Monsieur, si ce n’est pas un téléchargement, mais un enregistrement fait lors de la diffusion télédiffusée d’un film ou d’un documentaire, puis-je l’utiliser ? Bien franchement !? Je ne sais plus ; je ne sais pas… Je crois que oui dans la proportion de 1/10è, mais je me garderai bien d’affirmer quoi que ce soit. Attendez la rentrée que je vérifie.

Si c’est légal, Monsieur, quelle différence entre le téléchargement et l’enregistrement du même document ? L Exemple, ce soir, France 2 diffuse la fin de la saison 1 et le début de la saison 2 de Castle. Quelle différence entre enregistrer ces épisodes à la TV et aller les chercher sur un site de téléchargements ? En termes de logique, votre raisonnement n’est pas absurde, en termes juridiques vous avez à faire à 2 démarches totalement différentes dont une est illégale et l’autre pas… Je reconnais, également en termes de logique, que mieux faudrait s’en prendre aux sites qui proposent des produits illégaux qu’aux pingouins qui ont cédé à la tentation d’un téléchargement à des fins privées ; ne fait-on pas fermer une « street boutique », comme disent certains d’entre vous, qui proposerait des produits interdits et, mieux, ne peut-on pas partir du principe qu’est légalement utilisable tout produit par elles proposé ?

Dérive de notre temps : certaines « e-boutiques » sont nichées dans des pays inaccessibles par la loi, et le pair à pair  (peer-to-peer, si vous préférez) rend des flux totalement incontrôlables, idée qui fait froid dans le dos et qui a pour conséquence que, ne pouvant retenir la responsabilité des sites web incriminables, ce sont les susdits pingouins qui trinquent.

 

-          Concernant les documents en ligne, rien, semble-t-il, n’interdit de se connecter…

Si j’ai bien tout compris, le téléchargement est interdit, pas la connexion puis la projection.

J’avoue que je suis un peu perdu. Je crois comprendre qu’il serait même autorisé de se connecter sur ces sites de streaming qui proposent le-dernier-film-dont-on-parle avant même qu’il ne soit sorti sur les écrans, et que, en respectant la proportion de 1 /10e, nous pourrions le visionner.

Je n’affirme rien, peut-être ai-je mal compris, laissez-moi le temps de vérifier ; la logique de notre temps commence à me dépasser totalement : je suis en train de prendre un sérieux coup de vieux !

Par ailleurs, des sites comme Youtube, Dailymotion semblent entrés dans la légalité totale, même s’ils hébergent, le lendemain de leur diffusion aux EUA, le dernier épisode de votre série préférée.

Tout cela me paraît totalement débile, mais pourtant je crois que c’est là la réglementation. Une fois encore, laissez-moi vérifier.

 

-          Pour les extraits de films, il convient que vous veniez avec le DVD original : pas de copie, pas de téléchargement mis sur une clé ou, pire car je ne peux pas le contrôler… sur un DVD ayant l’aspect de celui du commerce ; merci !

 

-          Pour les publicités, je ne sais que vous dire. Enregistrez-les à la TV ou, mieux peut-être, au moment de votre exposé, connectez-vous sur Youtube (ou sites analogues) qui est d’une grande richesse en la matière.

Un des documents dont je dispose semble indiquer que l’on peut librement utiliser les publicités pendant les cours.

-          Monsieur, étant donné que dans l’amphi « x », le réseau wifi passe très mal, puis-je télécharger le document ? J’ai déjà répondu : non… Et cela même si RealPlayer s’excite tout seul en haut et à droite de l’écran en proposant un téléchargement. A chaque fois qu’il se manifeste, traduisez que RealPlayer vous fait la nique en chantant « Tu n’as pas le droit – Tu n’as pas le droit ! Je vais voir si tu vas craquer ! Gnagnagna  »…

 

… Et que celui qui n’a jamais « craqué », ose lancer la première pierre !!!

Quel bazar !

Moi qui suis pourtant un pro du souk en tout genre, je suis pantois face à tant d’incertitudes…

Si nous en sommes à ce stade, il serait peut-être opportun que les Services idoines du Ministère de l’Education Nationale aient l’extrême obligeance de publier un document précisant clairement ce qu’enseignants (je les fais passer en premier car nous sommes les plus tentés) et élèves ont le droit ou non de faire. Et il faudrait partir du B-A-BA… S@lut collègues ! En écrivant cela, je pense à vous, chères péronnelles, avec qui je m’étais pris de bec alors que vous organisiez, avec approbation de votre Chef d’Etablissement, des projections de films entre midi et 14h en faisant payer 1€ aux élèves de votre lycée dans le but de financer une sortie de classe !

Selon l’évidence, je le maintiens, votre démarche était sans doute louable, mais totalement illégale ; allez donc voir du côté de l'article L335-3 du Code de la propriété intellectuelle ; si je commence à bien enregistrer le wagon d’information reçu ; ce doit être là que vous trouverez confirmation de ce que j’avais tenté en vain de vous faire comprendre.

Cela dit, je vous rassure, en consacrant un moment à ces problèmes de légalité, je viens de constater que j’ai, moi également, perpétré ce qui me semble être une infraction ; sorry ; désolé ! N’ayant pas la machine à remonter le temps (ce que je regrette pour moult raisons) pour effacer la gaffe, que puis-je dire ou faire d’autre ?

Moi qui, au travers des pages de ce blog, ai toujours incité mes élèves à respecter la loi, à les mettre en garde,  je me suis planté.  Je n’avais jamais ‘’fait’’ depuis quelque 15 ans que je suis connecté à la Toile ; à la suite d’informations bidons, ‘’j’ai fait’’ récemment.

Je sais que, selon un autre dicton juridique nemo censetur ignorare legem (personne/nul  n’est censé ignorer la loi) - J tout citoyen n’étant pas Docteur en Droit, le dicton n’est en principe applicable que pour les règles fondamentales J-, mais il serait peut-être bon que tout individu prenant un abonnement chez un FAI reçoive un livret sur le bon usage de l’Internet.

 

Je m’égare sans doute un peu, mais tout cela tend bien à montrer qu’une charte claire et précise sur l’usage de la vidéo dans le cadre de la pédagogie serait plus appréciable que de passer sous cape des informations peut-être incertaines et visiblement contradictoires, d’autant que si ce genre de documents se met à circuler, peut-être que cela signifie qu’il faut s’attendre à des contrôles…

D’accord pour les contrôles, mais que les règles soient préalablement fixées sans équivoque.

 

PS. Si quelqu’un de compétent a des critiques pertinentes J, des observations futées J ou des précisions géniales J, je serai ravi d’en faire état ici.

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:40

Qu’ai-je dit en cours il y a quelque temps déjà qui me vaut l’avantage d’un courriel abondant ?

Alors que nous évoquions la solidarité qui, en théorie, forme le ciment d’une collectivité, d’un groupe, l’un d’entre vous m’a donné en exemple Les maçons du cœur (Extreme Makeover : Home Edition), émission de téléréalité qui nous vient des EUA (et du Canada, me semble-t-il) et qui est diffusée sur plusieurs chaînes TV françaises.

J’ai tordu le nez en entendant cet exemple car, pour le peu que j’en connais, la réalité de la chose me fait plutôt songer à une sitecom en extérieur bien réglée pour les gogos et, surtout, parce que  je n’aime pas trop ces actions qui peuvent conduire à des débordements de tout poil, dont un qui me met très mal à l’aise.

Réaction de Miss au grand cœur : mais c’est trop beau, Monsieur ; mais quelle noblesse dans ces opérations… J’ai même eu droit à un agressif  ne détruisez pas les actes qui viennent du cœur sous prétexte d’analyser les mythes !

Qu’avais-je en tête ?

Ce qui suit mais, sur le coup,  je n’ai pas été capable de citer de mémoire… cette dernière n’ayant pas la capacité d’un disque dur de 10.000 To en état de marche :

<< Monsieur Ross aux élèves d’une classe : « la communauté est le lien qui unit les gens qui travaillent et luttent ensemble pour atteindre un but commun. Comme lorsqu’on construit une grange entre voisin (c’est moi qui souligne pour indiquer le lien que j’ai fait entre ce texte, cette ‘’affaire’’, même, et les maçons du cœur ; vous noterez que ce n’est pas moi qui ai fait le lien entre les constructions communautaires US dont témoigne la célèbre série La petite maison dans la prairie L et fascisme / nazisme, mais un auteur américain, Todd Strasser http://www.evene.fr/celebre/biographie/todd-strasser-37056.php, auquel, j’emprunte ces lignes et qui, étant du pays où se pratique cette forme de solidarité, sait probablement de quoi il parle au niveau de l’ambiance et des motifs de ces actions bénévoles)

[…] C’est le sentiment d’appartenir à une chose plus importante que soi […]. Vous faites partie d’un mouvement, d’une équipe, d’une cause. Vous vous engagez personnellement […] Comme sur la discipline. Pour comprendre parfaitement la communauté, vous devez en faire l’expérience, y participer. Dorénavant, nos deux slogans seront : ‘’La Force par la Discipline’’, ‘’La Force par la Communauté’’ […]

Maintenant, il nous faut un symbole… ».

Il dessina au tableau une vague entourée d’un cercle.

« Ce sera notre logo. La vague évoque le changement. Elle représente un mouvement, une direction. A partir de maintenant, notre communauté, notre mouvement s’appellera la Vague ». Il marqua une pause et observa ses élèves au garde-à-vous… >>

Todd Strasser, The Wave, Randon House, 1981

Trad. Fr.. Aude Carlier, La Vague, J.C. Gawsewitch Ed., 2008,

Ed. Utilisée : Pocket Jeunesse, 2009, n° J2043, texte cité  pp. 73 – 74.

 

Et qu’est La Vague ?

J’ose croire que vous êtes plusieurs à connaître pour avoir vu l’adaptation cinématographique Die Welle de Dennis Gansel (2009) ou mieux encore, avoir lu le roman.

 

Si vous n’êtes pas au courant, pour le livre voir par ex.

http://www.vousnousils.fr/page.php?P=data/ca_vous_parle/a_suivre/&key=itm_20080325_154137_todd_strasser.txt

et, pour le film :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=134390.html ; http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vague_(film) 

 

P.S. Et ne pas me faites pas dire que j’ai accusé Les maçons du cœur d’être des clubs de fascistes ; merci !! J’ai simplement évoqué la possibilité, l’éventualité de dérapages sur des actions de ce type. Rien de plus.

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 17:40

 

Le débat de l’autre jour à la cafétéria était le suivant : sachant qu’il me reste ‘’x’’ jours d’abonnement à Norton Internet Security et que le soft s’excite régulièrement pour signaler que ce ‘’x’’ est peu important (inférieur à un mois),

1.      puis-je utiliser directement le code d’un nouvel abonnement pour le reconduire,

2.      la valeur de « x » s’ajoutera-t-elle aux 365 jours du nouvel abonnement ? 

J’ai la réponse aux deux questions…

1.      Effectivement, et c’est logique, il n’est pas (plus) utile de désinstaller Norton Internet Security. En cliquant sur « renouvellement express » (en bas à droite) on a accès à des boîtes de dialogues simples et claires. Il suffit de se munir de son adresse de courrier électronique, de son code d’accès à son compte Norton et de la clef du nouvel abonnement.

2.      Concernant « x », je vous engage à attendre le dernier jour… Je viens de renouveler mon abonnement en utilisant le code que j’avais sur une nouvelle version du soft. Me concernant ‘’x’’ valait 9 jours. L’activation du nouvel abonnement ne me donne pas 365 jours + 9… mais un total de 366 jours.

C’est un peu l’arnaque, mais c’est tout à fait dans l’esprit du temps…

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 13:07

  Si en cliquant sur un lien vous obtenez en réponse

"Erreur 404 : La page demandée n'existe pas.
 Vous avez peut-être entré une mauvaise adresse."

Ma réponse à cette réponse  est : si-si ! La page existe ! Et non-non ! Ce n'est pas une erreur !

Copier l'adresse dans votre navigateur et vous trouverez le site sur lequel je vous conseille de faire un tour. 

 

______________________________________

 

 

Bande de gros paresseux : au lieu de me demander un compte-rendu du livre de Claude Allègre qui fait grand bruit -aussi pourquoi ai-je eu l'idée stupide de vous dire que j'étais en train de le lire ?-, vous feriez mieux de vous plonger dedans... D'autant que, n'ayant absolument aucune compétence en climatologie, je suis tout à fait incapable de donner un avis pertinent. Sur un tel sujet, je suis par contre capable d'avaler de gigantesques couleuvres !

Je vais donc essayer de me contenter de faire un résumé des propos de l'auteur en lui en laissant toute la responsabilité.

___________________________________________________

 

   

1.      Un hors-sujet ‘’défoulatoire’’ et jubilatoire en guise d’intro…

 

Le comble ! Devoir prendre vis-à-vis de vous la défense de celui qui, officiellement, puisqu’il était Ministre de l’Education Nationale lors de cette pertinente déclaration, a jeté un os à ronger auxx chœursss (avec deux « x » et trois « s », car ils sont nombreux, ces bougres de teigneux !) des médisants de France sur le thème nos profs… vos profs  sont de grosses feignasses !*

 

Etait-ce une manœuvre politique comparable au panem et circenses de Juvénal, j’entends que, pendant que lesdits teigneux s’occuperaient avec leur no-nosse et seraient emplis de reconnaissance envers le pourvoyeur de la friandise et que les intéressés, les profs, eux, se rongeraient le foie et leur foi envers leur métier sous les quolibets des précédents, ledit ministre pourrait tenter de faire passer des réformes peut-être nécessaires pour certaines, mais en tout cas globalement peu sympathiques ? Possible, mais d’un autre côté, si le personnage se base sur sa propre image, c’est-à-dire qu’il prépare ses cours comme il avait préparé l’émission TV animée par Guillaume Durand (France 2, mercredi 10 mars 22h20, L’objet du scandale), on peut comprendre pourquoi il a un tel ressentiment vis à vis de ses coreligionnaires.

 

En s’en tenant à cette prestation peu glorieuse (s’il y a des amateurs, j’ai enregistré l’émission car je pensais m’instruire , depuis je l’ai archivée pour le fun ), je conçois en effet que Claude Allègre puisse accuser l’ensemble des enseignants d’être les parasites de notre société. Minable qu’il a été le Claude ! Des « Heuuuuu… » comme s’il en pleuvait lors d’un festival dédié à l’hésitation et au bafouillage, des phrases embrouillées ou non achevées, des arguments peu ou mal développés…

 

Travail ni fait, ni à faire. Le prof-intervenant avait dû aller se balader ou/et boire quelques canons et autres canettes avec son pote Guillaume Durand au lieu de bosser son cours… pardon, son émission… attitude standard  des profs et encore, lorsqu’ils ne sont pas en vacances car, oui-oui-oui, il paraît qu’il leur arrive de faire semblant de travailler.

 

Vrai : Claude Allègre a été ce soir là l’illustration vivante du fait que les profs sont des rigolos, de grosses feignasses qui n’assurent même pas leur travail lorsque, par le plus grand des hasards, ils ne sont pas les doigts de pieds en éventail en coolitude (merci Ségo-goooo-la-pompom-girl !) quasi perpétuelle.

 

Ouf ! Cela soulage de vider le trop plein de son sac de fiel… et de retourner la balle à l’envoyeur col-re-f-ch-.gif !!

 

2.      Intermède pour fixer avec plus d’objectivité la situation.

 

Plus sérieusement, peut-être Claude Allègre était-il fatigué ce soir là (en réalité, il m’a semblé désabusé). Comme tous les métiers qui nécessitent de parler en public, celui d’enseignant, que le prof s’adresse à des élèves ou à des auditeurs / téléspectateurs, comporte une partie physique qui nécessite une bonne « pêche » et qui est finalement assez éprouvante.

Lequel d’entre nous n’est-il pas sorti de cours en se disant qu’il n’avait pas été « bon » ; mieux qu’il avait été nul   faute de tonus, de dynamisme ? Et dans ces cas, il ne faut attendre aucun (ou très peu) cadeau de son auditoire ; les élèves n’ont aucune pitié (pas vrai, certains des miens savent en avoir  mais ne se privent pas de livrer des « M’sieur, vous n’aviez pas la forme aujourd’hui » !!)… 

 

Malgré quelques « heuuuuuuuuu ! », toujours désagréables à entendre, et quelques hésitations dans le verbe en début d’émission, Claude Allègre s’était montré beaucoup plus efficace, car incisif et clair, lors de L’objet du scandale avec le même Guillaume Durand le 25 novembre 2009 (visible sur Youtube ou  http://www.eteignezvotreordinateur.com/interview-de-claude-allegre-a-lobjet-du-scandale-sur-le-rechauffement-climatique/ )

 

L’émission à laquelle je fais référence, celle du 10 mars, plus récente donc, a connu des péripéties.

 

Il avait tout d’abord été annoncé, sauf erreur pour le 24 février 23h30 sur France 2, un débat entre Claude Allègre et l’ex-soixante-huitard sur le retour d’âge Dany-le-Rouge, devenu depuis le respectable, mais toujours excité, écologiste Daniel Cohn-Bendit. Je n’ai jamais su exactement pourquoi, mais elle a été annulée (proximité d’élections ?). Compte-tenu des mots peu agréables que Claude Allègre a pu avoir pour les écologistes déclarés (voir son opinion sur Nicolas Hulot ou Yann Arthus-Bertrand…- pp. 201, 237 par ex.-), il est possible d’envisager le pire  (vrai toutefois que Cohn-Bendit semble bénéficier d’un traitement spécial –p.223-).

 

Et, lors de cette émission, que nous a appris celui que certains nomment politiquement ou scientifiquement le « Serial gaffeur » ? Rien de bien nouveau par rapport à ce qu’il répète depuis plusieurs années déjà, et lui qui accuse certains politiques d’user de l’écologie à des fins propagandistes (voir notamment le début de son ouvrage) était vraisemblablement de nouveau sur les plateaux TV pour user de la même écologie pour satisfaire son éditeur et assurer la promotion…, la propagande de son dernier livre.

Il a été publié il y a quelques semaines sous la forme d’une interview menée par Dominique de Montvalon : L’imposture climatique ou la fausse écologie, Plon, février 2010 (€ 19,90 pour ceux qui souhaiteraient l’acquérir – pour les autres, j’ai signé il y a plusieurs jours déjà une demande d’acquisition par la bibliothèque)

 

Avant de faire dire n’importe quoi à Claude Allègre, comme cela s’entend ou se lit de-ci de-là dans les médias, et comme certains d’entre vous, visiblement convaincus, me le répètent, je souhaiterais, j’y reviens, que vous ayez la curiosité de vous plongez dans cet ouvrage.

 

Un point commun entre Claude Allègre –à l’écrit peut-être plus encore qu’à l’oral- et son copain Guillaume Durand : un ego dégoulinant. C’est, déplaisant.

Déplaisantes et lassantes sont encore des longueurs dans certaines argumentations, comme si l’auteur s’adressait à des débiles mentaux.

Est également parfois / souvent agaçante, et plus encore maladroite, cette présentation sous forme d’interview dont on aurait pu croire qu’elle permettrait de mettre un peu de vivacité dans un sujet parfois assez abstrait. Bien au contraire, elle ôte toute spontanéité, car l’enchaînement des questions, téléphoné de très loin, est particulièrement lourd et, finalement, on se surprend à bailler malgré la gravité du sujet.

 

3.      Entrons dans le vif du sujet en question.

 

Il n’en demeure pas moins que l’honnêteté intellectuelle que j’érige en principe de base oblige à constater qu’il y a des arguments qui semblent mériter intérêt. Mais avant d’en relever quelques-uns à votre intention et tenter ainsi de répondre à vos questions, il paraît opportun avant tout d’attirer l’attention sur le fait qu’il faut cesser de répéter que Claude Allègre nie le fait que nous vivons un changement climatique. Ceux qui propagent cette idée devraient aller apprendre à lire ou à écouter, car il l’a martelé oralement plusieurs fois.

Exemple pris au hasard des pages de sa dernière publication : « il y a, incontestablement, un changement climatique. Non seulement je ne l’ai pas nié, mais j’ai même été, je crois, l’un de ceux qui ont souligné son importance il y a déjà 20 ans » (p. 64, avec, en note, les références un de ouvrage datant de 1990).

A noter (p. 215, par ex.) qu’il annonce même des phénomènes extrêmes face auxquels le catastrophisme imbécile (puis-je ajouter et culpabilisant ?) qui est de mise aujourd’hui, doit être remplacé par un maître mot : s’adapter en aménageant ce qui est nécessaire pour faire face, dans toute la mesure du possible, aux phénomènes en question.

 

Autre élément important dans le débat : contrairement à ce que plusieurs d’entre vous semblent penser, Claude Allègre n’est pas le seul à contester la théorie dominante du scénario no future… Il n’est en aucun cas l’original isolé dont quelques-uns d’entre vous s’amusaient l’autre jour en grillant cigarettes sur cigarettes devant l’entrée principale de la fac (bandes de pollueurs ! Non ; pas pour la fumée…  mais pour les filtres : il a été mis des cendriers à votre disposition pour éviter un tapis de mégots) ! Sur ce plan, je vous invite à vous reporter notamment à ses pages 138 et suivantes, 193 et suivantes (voir également p. 256 pour ce qui suit).

Mieux, il se pourRAIT que les gros vilains méchants Américains qui refusaient de signer des accords sur la limitation d’émission de CO2 aient en réalité été motivés par un profond scepticisme par rapport à l’analyse : émission anthropique de CO2 = réchauffement climatique = nous allons tous crever = il faut revoir nos processus de production et même, pour certains, songer à aller jusqu’à une décroissance économique pour tenter de sauver quelques spécimens d’homo sapiens (… si seulement il l’était un tout petit peu… sapiens, l’homo en question !).

 

Un dernier thème me semble dominer le discours de Claude Allègre (p. 260 et s. notamment) : sans doute la planète connait-elle un réchauffement, sans doute faut-il agir… mais il y a d’autres problèmes plus urgents. Il évoque, dans l’ordre de ces urgences, rythme et dissymétries géographiques de la démographie mondiale, l’éducation et l’emploi des femmes dans le tiers-monde, l’eau, la nourriture, la pollution des rivières, des sols, de l’air des villes, des océans, la dépense d’énergie sans discernement, la pauvreté, le chômage…

Me permettra-t-on d’ajouter qu’en matière de gaz à effet de serre et de réchauffement climatique, nous risquons de jolies surprises si Barak Obama n’agite pas là un argument politique mais fait état d’un risque authentique en affirmant que «des organisations comme al-Qaida sont en train d'essayer d'obtenir une arme nucléaire, une arme de destruction massive qu'elles n'auront aucun scrupule à utiliser» (v. par ex. http://www.lefigaro.fr/international/2010/04/12/01003-20100412ARTFIG00680-si-al-qaida-avait-la-bombe-nucleaire8230-.php), et que la lutte contre le fanatisme et le terrorisme de tout poil fait peut-être également partie de ces priorités… !!!

… Et passons sur les impossibilités à prévoir les conséquences exactes de phénomènes volcaniques.

Qu’en est-il du CO2 et autres gaz à effets toxiques pour les climats et plus directement pour l’homme que déverse en ce moment l’Eyjafjallajokull, le volcan islandais ?

 

 

Pourquoi Claude Allègre est-il particulièrement pris à partie par les tenants de la thèse du catastrophisme first tant et si bien que l’on finit par croire qu’il est seul ? C’est qu’il est, en tout cas en France, l’un des plus actifs, des plus médiatisés… et que son franc-parler doit irriter plus d’un universitaire (voir notamment ses pp. 134 – 135) imbu de ses diplômes, de sa position, de sa respectabilité .

Une illustration prise p. 138. Un sondage a eu lieu auprès de spécialistes américains du climat. Ses résultats ont été publiés dans le Bulletin de la Société météorologique américaine (réf. données par Cl. Allègre) : 50% de ces scientifiques interrogés ne croient pas à l’influence de l’homme sur le climat, 27% en doutent, 23% le pensent et croient aux prédictions du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), coryphée du scénario catastrophe parfaitement rendu à l’image par le tristement célèbre film d’Al Gore et contre lequel l'auteur s’insurge, nous y reviendrons. Et de conclure avec un sourire que l’on imagine malicieux face à ces chiffres : « voilà ma solitude » !

Comment et pourquoi douter de ce sondage ? (et pourtant,  lecture instructive : il parait qu’il est 100% bidon, les spécialistes étant en réalité des… présentateurs TV de météo ! http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/27/le-cent-fautes-de-claude allegre_1312167 _3244.html... à vérifier, car le contradicteur se base sur un « on dit » et non un contrôle dans la revue elle-même, ce qui est une démarche scientifique peu orthodoxe)

 

Claude Allègre est-il un menteur soudoyé par des compagnies pétrolières, comme certains l’ont propagé ?

Soyons raisonnables, l’arme de la médisance est celle qu’utilisent les êtres machiavéliques ou stupides et de mauvaise foi qui sont à court d’arguments… Souvenons-nous des accusations de ce diable d’Hébert à l’égard de Marie-Antoinette, et de la belle réponse qu’elle fit.

A lire Claude Allègre, on a plutôt le sentiment que l’Europe, France en tête… ou pas loin, veut entraîner le reste de la planète dans une analyse qui mériterait au moins un nouvel examen avant de propager la terreur, la frayeur... ce désespérant no future qui semble rythmer le devenir de nos enfants ; de vous-mêmes.

 

Claude Allègre part bien sûr en campagne contre ce catastrophisme ambiant qui fait que certains veulent voir la manifestation duchangement (lequel devient bouleversement, cela frappe plus les esprits) dans les pluies d’automne , les chutes de neige hivernales , les crues à la fonte des neiges **, les flatulences des bovidés (p. 214 –et les chevaux !! Mon artilleur de grand-père avait une expression un peu triviale, mais éloquente : « péter comme un roncin ! »-) qu’il faudrait éradiquer pour transformer l’homme en végétarien moyennant quoi c’est lui qui aurait peut-être des ballonnements et alors assez probablement un surcroît de production de méthane  (… à éradiquer lui également ?!), l’assèchement de la mer d’Aral (voir p. 74 de son livre), la disparition –discutable, semble-t-il- des neiges du Kilimandjaro (p.65 – 66) chères à Pascal Danel (  à l’attention des p’tits jeunots qui me lisent : il y a quelques instants, je polluais joyeusement dans un embouteillage, seul, comme il se doit, assis dans ma voiture tel le gros égoïste inconscient standard, et j’écoutais Radio-Nostalgie… http://www.youtube.com/watch?v=YVYjTHEZKnY).

 

A côté de ces idées générales, il observe :

 

-           Des évidences historiques et, si nous allons plus loin en remontant le temps, géologiques : la terre a vécu moult changements climatiques.

 Exemples de Claude Allègre : on a connu des plantations de vignes au nord des les îles britanniques*** ; si le Greenland / Groenland porte ce nom, c’est parce que lorsque les Vikings découvrirent cette terre sur le coup du Xe s., elle était verte couleur végétation / pâturages et non blanche/bleue/verte couleur neige et glaciers. Est-ce vrai ? Je n’ai aucune information sérieuse sur la question. Cl. Allègre ne donne pas ses sources, pas plus que ne l’a fait la paléo-botaniste Valérie Masson-Delmotte lorsqu’elle a contesté ce point lors de l’émission TV du 10 mars (vous pouvez faire un tour sur le site web de la chercheuse http://www.futura-sciences.com/fr/scientifique/t/terre/d/masson-delmotte_87/ ; pour les sources de l’origine du Green Land et pour les motifs de ce nom voir http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/27/le-cent-fautes-de-claude allegre_1312167_3244.html : « La Saga d'Erik Le Rouge, -datée du XIIIe siècle- témoigne qu' "Erik (le Rouge) partit pour coloniser le pays qu'il avait découvert et qu'il appelait le "Pays vert", parce que, disait-il, les gens auraient grande envie de venir dans un pays qui avait un si beau nom" »… Autrement dit, Claude Allègre n’aurait pas contrôlé son argumentation, la faisant reposer sur une apparence tentante, mais trompeuse, ce qui, il faut le reconnaître, fait passablement désordre...).

 Et Claude allègre de poursuivre qu’il y a donc eu refroidissement depuis ces temps, mais avant ce refroidissement, il faisait beaucoup plus chaud sur la planète (toute la planète ou seulement certaines zones ; c’est là la question du glocal  -p. 86- voir plus loin), et ce n’est pas pour autant que les Parisiens qui au Xè s. n’étaient d’ailleurs pas pléthores pouvaient faire de l’aquagym dans les couloirs du métro  (ou des catacombes, ce sera un peu moins anachroniquement déplacé pour les pince-sans-rire qui passeraient ici par hasard ) ou, plus généralement, que la topographie des côtes était sensiblement différente.

Enchérissons sur l’auteur : si l’on veut percevoir une variation climatique produisant des effets tangibles, il est notamment possible d’aller la chercher du côté du réchauffement climatique qui suivit les civilisations mégalithiques contemporaines de l’occupation première de la région de Carnac. Les eaux grimpèrent sensiblement (8 à 10m. avance-t-on généralement), ce que l’on perçoit particulièrement bien dans le Golfe du Morbihan, sur l’île de Gavrinis, par exemple, où une bonne partie d’un cercle mégalithique se trouve les pieds dans l’eau. Compte-tenu de l’époque, qui pourrait raisonnablement accuser les activités humaines d’être responsables d’émissions de CO2 ayant provoqué cette montée des océans ?

 

-          Question de « chimie atmosphérique » : l’augmentation de CO2 que nous connaissons du fait des activités anthropiques et qui ne peut-être niée (les Impressionnistes, Monet en tête, ayant été les propagateurs naïvement admiratifs de la pollution industrielle naissante –commentaire canardien-), est-elle la cause du réchauffement, comme les médias le rabâchent à longueur de journées à la suite du courant scientifique dominant orchestré par le GIEC ou, et c’est là le thème central de la contestation de Claude Allègre,  l’effet de phénomènes météorologiques que nous ne connaissons pas (encore), comme le même Claude Allègre le propose en tant que sujet d’étude ? (p. 195 notamment)

Lorsque les Vikings découvrirent le Groenland, il faisait sensiblement plus chaud qu’aujourd’hui et l’on ne peut accuser le CO2 d’origine anthropique d’avoir été le responsable de cette chaleur… Et même si Claude Allègre fait une fausse lecture de ce Green Land (ou des vignes britanniques), faut-il rappeler qu’en tout cas à des périodes géologiques et préhistoriques il avait eu des changements climatiques. Ainsi, il paraît délicat d’accuser l’homme de Neandertal d’avoir été le responsable du réchauffement de la période qui suivra et verra apparaître homo sapiens.

Question : les carottages montrent-ils sans aucune équivoque que l’élévation de température a un rapport systématique avec une augmentation de CO2 et, le cas échéant… ajout d’un Candide –et pire encore  !- qui, à sa grande honte, ne connait strictement rien en chimie, en biologie, etc., est-il possible de déterminer l’origine de ce CO2 ?

Les graphiques proposés notamment aux pages 47, 48 et 79 sont éloquents****. Mais sont-ils exacts ? Il n’y a, a priori, aucune raison de douter de l’intégrité scientifique de Claude Allègre qui se bat pour montrer –et il est assez convaincant- qu’est faux le rapport entre augmentation du CO2 et augmentation de la température (… il paraît pourtant que c’est SON graphique qui est « truqué » -voir en fin d’article dans les liens contestataires-). Mais, d’un autre côté, pourquoi le lecteur douterait-il de l’intégrité des chercheurs qu’il met en cause dans une bonne partie ce long chapitre 4 (p. 123 sq.) qui fait songer à un règlement de compte à OK Corral.

Combat de chefs aux dés pipés, car les Grands Pontifs de la climatologie, alliés à la finance et à la politique -nous y reviendrons plus loin- auraient la possibilité de monopoliser les analyses et leurs résultats.

Je dois reconnaître que dans cette affaire, Claude Allègre à ma sympathie car j’ai connu (heureusement à un degré moindre !) une cabale dirigée contre moi. Que diable, pourtant avec beaucoup de respect –hé ! Je connais le milieu et je n’avais pas envie de créer des embrouilles pour un point qui, en tout cas à mes yeux, portait sur un détail sans importance- j’avais osé commettre une publication dans laquelle de manière tout à fait accessoire, je m'étais permis d'envisager que, peut-être, ZE spécialiste d’un point bien particulier s’était planté… Oh ! Mazette ! Pas question ici de finance ou de politique mais qu'est-ce que j’ai pris dans les bruits de couloirs et dans un article de ZE spécialiste en question !! ( pour la petite histoire, une découverte réalisée quelques années plus tard me donna sans conteste raison  ! Bien évidemment, personne n'a eu ne serait-ce que le moindre sourire en guise d'excuse...)

On ne s’attaque pas impunément à ce qui est établi, et il est possible que Claude Allègre en fasse les frais (on lira –chapitre 5, pp. 163 sq. avec amusement, mais également avec les réserves de rigueur, comment serait née la mode de la climatologie catastrophe).  

Il demeure que nous, public, nous aimerions savoir qui a raison sur un sujet aussi grave. 

 

../...

Suite -> http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-rechauffement-climatique-la-vision-de-claude-allegre-2-48955779.html

 

 

*Voir http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-24368500.html ; http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-bonnes-vacances-les-profs-dont-monsieur-canard--38474311.html ; http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-34241501.html ,

**Dans le genre grande bouffonnerie, Cl. Allègre, évoquant les conséquences logiques de l’effet papillon, observe (p. 177, note 1) comment, le 9 septembre 2009, David Poujadas a pu déclarer –a priori en toute bonne foi- devant des milliers de téléspectateurs que, du fait du réchauffement climatique et suivant les prédictions ( ?... analyses ?) de Météo France, la période des fêtes de fin d’année allait bénéficier d’un climat indien.  En de ça de l’effet papillon, observons comment des schémas simplificateurs et réducteurs conduisent à propager du grand N’importe-Quoi. Ecoutez par exemple dans le métro les conversations alimentées par les informations des médias et, pire, écoutez certains bulletins météo. Je garde dans le dossier « Perles de tout poil » de mon PC les quelques secondes du Zapping de C+ du 29 octobre 2006 montrant comment, au cours de la semaine écoulée, G. Lopez avait déclaré sur France 2 : « Douceur inquiétante à l’approche de la Toussaint. Conséquence du réchauffement de la planète : il n’y a plus de saisons ou presque ». Dans le même ordre d’idée, revoir l’introduction de l’émission TV du 10 mars évoquée infra au cours de laquelle Guillaume Durand a une phrase ambigüe qui pourrait laisser entendre qu’il pense que les tsunamis sont liés au réchauffement de la planète. Le réchauffement climatique ? C’est la mode. L’homme aime se faire peur et la grande frayeur de l’an 2 000 ayant fait un lamentable ‘’flop !’’ il s’est rabattu sur le calendrier maya, l’explosions de calderas et les pluies météoritiques. Mais comme ces thèmes ne sont pas toujours faciles à glisser dans la conversation quotidienne, la vedette incontestée demeure le catastrophisme climatique.  Dans l’ascenseur, les transports, dans un salon ; en saluant parents, connaissances ou collègues, il est toujours aisé –et de bon ton- de glisser un astucieux « Bonjour ! Avez-vous vu le temps… mais que peut-on faire contre le bouleversement des climats ? ». Instantanément, vous êtes identifié comme faisant partie du groupe majoritaire des castastrophitudistes (merci encore à ma pompom girl préférée !) au quotidien, et vous êtes accepté… Mais quelle débilitude vivons-nous !

***Je l’avais entendu dire, je le lis à présent et quel visiteur de ce blog me la confirmera avec des références bibliographiques fiables ? Cette situation éclairerait peut-être d’un jour nouveau la présence de thermes édifiés par les Romains dans certaines provinces de l’empire. Lorsque j’étais potache, il était traditionnel d’enseigner que la culture romaine était si attachée aux bains qu’il en fut construit dans des espaces où le climat ne le justifiait guère… Et si le climat avait été autre qu’aujourd’hui ?

**** La question du CO2 étant au cœur du débat, il est naturel qu’une bonne partie de l’ouvrage porte sur cette elle. Outre les pages indiquées infra, il faut notamment attirer l’attention sur les pp. 180 sq., 207 sq., etc. A noter que Cl. Allègre confesse (p. 184) qu’il a lui-même cru un temps au rôle du CO2, tel que le GIEC le présente.

 

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 13:02

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-          Stop au catastrophisme ! Les relevés satellitaires (p. 70) tendent à montrer que l’eau des océans montent de 2 à 3mm / an, soit entre 20 et 30cm en un siècle si cette donnée reste constante. Sur cette base, et pour répondre à quelques-unes des images choc d’Al Gore qui ont fait le tour du monde grâce aux bienfaits ( ?) de l’Internet*****, ce n’est pas demain le jour qui verra Manhattan ou les Pays-Bas envahis par les eaux. Le climat a le temps de changer une nouvelle fois… et l’homme dispose de temps pour tenter d’intervenir, si tant est que son intervention puisse-t-être d’une efficacité quelconque.

 

 De plus, Claude Allègre rappelle une expérience très simple que vous pouvez réaliser. Il propose de l’effectuer dans un verre de whisky (p. 66) mais, comme je vous sais d’une sobriété exemplaire et que faite dans un verre ladite expérience est difficile à observer, je la transforme quelque peu. Prenez un pot en verre ou en matière transparente un peu large pour facilitez l’observation. Mettez dedans un demi-litre d’eau sous forme liquide, ajoutez-y le demi-litre d’eau que vous aurez préalablement transformé en iceberg grâce à votre congélateur. Relevez la hauteur de l’eau. Reprenez la mesure quand la glace aura fondu : quelle différence de niveau trouvez-vous ? Aucune.

Comme Claude Allègre le rappelle, c’est là une donnée physique connue sous le nom de poussée d’Archimède, puisque c’est ce savant grec (IIIe s. av. né.) qui la découvrit dans des circonstances qui, à en croire les traditions, le conduisirent à courir nu dans les rues en hurlant des « eurêka » (j’ai trouvé !) de joie .

L’affaire est tellement connue que l’on ne comprend pas très bien comment certains peuvent l’oublier et annoncer une montée sensible des eaux si l’Arctique venait à fondre intégralement ; ignoreraient-ils que le Pôle nord n’est qu’une calotte de glace ?

Est une évidence que sa fonte serait une catastrophe humaine pour les peuplades inuit et un drame écologique pour la faune, la flore, l’écosystème. Mais ne se conçoit pas très bien comment le niveau d’eau pourrait varier très sensiblement. Les seules glaces qui sont véritablement susceptibles de faire changer le niveau des mers et océans sont celles qui sont reposent sur des terres. Or, s’il est vrai que les glaciers des Andes, de l’Himalaya ou des Alpes fondent –impressionnant de constater comment a varié la hauteur de la Mer de Glace en se basant sur les aménagements qui furent réalisés pour recevoir la visite de Napoléon III-, d’autres semblent s’étendre en Norvège (p. 69) pendant que paraissent résister les glaces de l’Antarctique (p. 68). Constatons en passant que ces derniers exemples illustrent la question de savoir si la terre connait un réchauffement global ou des variations zonales (des régions plus chaudes... mais d'autres qui seraient plus froides) avant d'observer que si fondaient intégralement les glaces du continent arctique, le niveau des océans monterait par contre de quelque 80m, ce qui correspond approximativement à l’altitude du premier étage de la tour Eiffel (p. 67).

 

-          Terres submergées et réfugiés climatiques. Des terres peuvent tout à fait être atteintes par la montée des océans mais à terme seulement, puisque leurs eaux s'accroissent de 2 à 3mm/an. Claude Allègre engage à ne pas confondre montée des eaux et phénomène de subsidence. Ce n’est alors pas l’eau qui monte, mais les terres qui s’enfoncent (pp. 70 sq.), phénomène sans aucun rapport avec les variations climatiques. 

     Dans d’autres cas, les terres peuvent encore s’amoindrirent du fait des barrages qui bloquent les alluvions charriées traditionnellement par les cours d’eau. Bien des manuels scolaires de classe de seconde évoquent ainsi le cas du delta du Nil. Rien à voir, non plus, avec les climats. 

 

-      Variation climatique  planétaire ou zonale ? Global warming (GW, chez les pros) pour la thèse portée par ceux des climatologues qui se font le plus entendre grâce au GIEC mais qui peut malgré tout devenir Global cooling chez ceux qui n’arrivent pas souvent à se faire entendre… quoi que (voir p. 257).

Et si la réalité climatique était quelque part au milieu ?

Certaines observations (ex. p. 181 sq.) incitent semble-t-il à se demander si des zones ne connaitraient pas un réchauffement, alors que d’autres seraient sous l’effet d’un refroidissement.

 

-          Claude Allègre (p. 74) insiste sur le fait que le film d’Al Gore déjà évoqué a été condamné par la justice britannique car il comporte 7 erreurs scientifiques importantes ; sa projection a été interdite dans les écoles du Royaume-Uni si elle n’est pas précédée d’avertissements sur le fait qu’il y des appels à la (non-science…) fiction.

 Al Gore ?  Le copain de Claude Allègre  ! Il a pour lui des mots très durs et les accusations les plus graves (voir notamment p. 240 sq.) : la pseudo-écologie de la frayeur culpabilisante serait pour lui un moyen d’avoir influence politique et lucratives activités.

 

Claude Allègre a d’autres arguments anti-sinistrose et anti-catastrophitude. Je ne peux, une fois encore, que vous engager à vous reporter à son ouvrage. Je n’ai ici pris que les éléments qui m’ont semblé les plus notables.

 

Claude Allègre a bien d’autres arguments anti-sinistroses et anti-catastrophitudes.

Je ne peux, une fois encore, que vous engager à vous reporter à son ouvrage. Je n’ai ici pris que les éléments qui m’ont semblé les plus notables.

Un dernier point important me semble mériter attention.

Après que Dominique de Montvalon et lui-même aient dénoncé en quelques jolis coups de griffes les lamentations persistantes des médias (p. 251, 254), la prime au sensationnel, l’alarmisme au dépens de la réflexion et l’uniformité de l’information malgré la concurrence de forme et de pensée (p. 249), Claude Allègre offre à ses lecteurs une fin d’ouvrage résolument ouverte sur l’espoir et l’avenir.

Voilà de l’inattendu dans nos sociétés contemporaines !

Il fait part des différentes possibilités de lutter contre le CO2, sa captation pour en faire du calcaire paraissant, en tout cas en l’état actuel des connaissances, la solution la plus probable (p. 268 et s.).

Mieux : après s’être une nouvelle fois excité contre les écologistes (pp. 270, 271, 273, 274…), l’auteur tient des propos dans lesquels n’est pas de mise le no future ambiant qui sape à la base le dynamisme d’une partie de la jeunesse ; il faudrait tout de même un jour expliquer clairement aux femmes et aux hommes de ce pays, aux citoyens, aux électeurs quels sont les projets –les non-projets, seraient plus justes !- que les écologistes ont pour sortir la France et le monde de la piteuse situation dans laquelle ils se complaisent à les décrire et quels seraient les effets exacts de la décroissance, juste pour voir si le score des Verts aux différentes élections leur permettraient toujours de se présenter comme le troisième parti politique de France !

Claude Allègre, la décroissance, il ne connaît pas.  

Il envisage une société de demain dans laquelle « c’est l’imagination qui prend le pouvoir, ce n’est pas la répression » (… et, avec un parfum des murs de la Sorbonne en ‘’mai 68’’, c’est encore une pique envoyée aux écologistes - p.271- !). Puis il se lâche totalement : « non seulement je ne crois pas que les problèmes que nous rencontrons aujourd’hui sont des obstacles au développement, mais je pense, à l’inverse, qu’ils constituent un terreau d’une extraordinaire fécondité pour la croissance à venir. Nous sommes au seuil d’une nouvelle ère de prospérité pour l’humanité. Je ne crois pas au retour en arrière. Ce qui m’inquiète, c’est que cette dynamique s’enclenche en Asie et en Amérique, pas en Europe » (p. 274). Et finalement il conclut que la mise en œuvre de cette croissance est son combat, que tout cela se situe dans le cadre d’une écologie véritable laquelle consiste à « mettre l’homme au cœur de la planète » (p. 281)

Claude Allègre, se la joue ‘’Renaissant, Le retour’’… et je suis intimement convaincu qu’il a raison. J’en appelle à mes plus vieux étudiants. Depuis combien d’année je prêche avec mon bâton de pèlerin (= un micro les jours où mes cordes vocales fatiguent) qu’il n’y a pas (… ou très peu) d’exemple où l’homme placés devant de graves difficultés n’a finalement pas trouvé de solutions pour s’en sortir ? Oui ! Certes ! Souvent il a s’est loupé, a pataugé se demandant à quel saint se vouer… Mais au final ne sommes-nous pas toujours là ?

Je crois que c’est Yves Coppens qui avait fait, comme Claude Allègre, une très belle déclaration allant dans ce sens.

Jeunes gens, avez-vous reçu le message 5 sur 5 ?

Le no future pitoyable et larmoyant que nous offrent les médias est une attitude ridicule.

Les difficultés écologiques exigent la création de nouveaux produits.

Ces produits, il faut les imaginer puis les créer. Cela signifie dynamisme, réflexion… et travail pour tous. N’est-ce pas cela la croissance ?

Et quels sont ces produits ? Si vous cherchez des idées, allez donc vous promener dans le livre de Claude Allègre. Il y a du déjà vu / déjà entendu, mais il y a également des pistes.

Le monde de demain, c’est le vôtre… pas, plus le mien ; la vie n’est pas suffisamment longue pour cela.

C'est à vous d'y croire et d'agir.

Un peu foi en vous, une dose de créativité, une autre dynamisme et en avant, que diable !

 

 

 

Je lis, j’entends depuis quelques temps les réactions des tenants du scénario catastrophe. Je note de l’agressivité mais bien peu d’arguments solides pour montrer que sont des âneries ce que dit et écrit Claude Allègre, mon copain de cette belle bulle-attitude propre aux enseignants Mais il est vrai que je ne lis pas tout, que je ne suis pas à l'affût de publications et émissions télé ou radiodiffusées et que le hasard ne m'a peut-être pas mis les bonnes réponses entre les mains.

 

Cela étant, certains passages de L’imposture climatique ou la fausse écologie peuvent mettre mal à l’aise car ils font un peu songer à un mammouth non dégraissé***** s’agitant dans un magasin de porcelaine. Serial gaffeur frappe très fort en accusant le GIEC et en nommant certains scientifiques. Il ne faut pas s’étonner de quelques réactions assez violentes : 600 signatures contre Claude Allègre titrait Le Monde il y a quelques jours. L’impartialité la plus élémentaire serait à présent de se demander combien Claude Allègre pourrait obtenir de signatures soutenant tout ou partie de ses points de vue.

Dans cette espèce de foire très déplaisante pour le respect que l’on doit à la Science, un argument à rejeter me semble-t-il. Les anti-Allègre qui se drapent dans leur dignité de spécialistes et qui, méprisants, entendent l’envoyer au tapis en claironnant qu’il n’a aucune compétence en climatologie pour que son opinion mérite la moindre attention.

Claude Allègre n’est certes pas un climatologue à part entière, mais il a travaillé sur des sujets très proches. Et quand bien même serait-il totalement néophyte en la matière, ce type d’observations ne constitue pas une réponse. Quiconque veut bien l’écouter, le lire trouvera ici ou là des observations qui interpellent et qui mérite une réponse claire de ceux qui prétendent qu’il a 100% tout faux.

 

Puis-je à mon tour emprunter à Mark Twain la citation utilisée par Al Gore pour faire réagir son auditoire ? What gets us into trouble is not what we don't know, it's what we know for sure that just ain't so Mais, sur ces questions climatiques, comme d’ailleurs en tout domaine, où sont les fausses certitudes ? Si nous le savions, nous ne serions pas des hommes, mais des dieux. Des contre-arguments existent aux discours de Claude Allègre ? Que le montrent clairement les météorologues, mieux, les climatologues, géologues et autres paléo-botanistes.

Valérie Delmotte, paléo-botaniste qui était présente à l’émission TV du 10 mars dernier, n’a pas été très convaincante en agitant comme des drapeaux des statistiques sur la teneur en CO2, la moyenne de température sur notre globe, etc. que Claude Allègre contestait et, finalement, malgré un accrochage sur la verdeur du Groenland d’antan, elle n’à pas réussi à montrer qu’avait tort celui qu’elle entendait contrer : la terre a connu maints réchauffements ou refroidissements sans qu’il soit question de CO2 dégagé par les activités humaines et homo sapiens a su s’adapter.

  

A ce sujet, faut-il rappeler que ledit homo sapiens, nous autrement dit, apparaît comme par hasard (??) à la suite d’un réchauffement climatique alors que s’éteint notre prédécesseur, homo neandertalis, beaucoup mieux adapté que nous, semble-t-il, pour s’exposer aux affres du froid de la période précédente.

 

En attendant de savoir ce qu’il en est, homo sapiens dans sa version française se gave de pubs TV lui expliquant que pour trouver un compagnon ou une compagne sans se tromper il doit faire appel à tel ou tel prestataire de services pendant que ses enfants, eux, se nourrissent de pubs qui leur enseignent à interroger leur téléphone cellulaire extra-lucide pour savoir combien ils auront d’enfants, si leur(s) ex les aime toujours, comment se nommera le/la prochaine chéri(e)… téléphone qui dialogue avec eux grâce à des sonneries originales, celle du « pet » (pollueur de méthane virtuel !) me semblant être la trouvaille la plus prodigieuse de la décennie .

Comme les nouvelles que je reçois du monde ne me paraissent guère intellectuellement plus reluisantes, j’en suis à me demander s’il ne faut pas souhaiter ce bouleversement climatique tant annoncé. Peut-être que l’espèce mutera en homo super-sapiens  ou en homo-enfin-raisonnablus, tout simplement.

 

A ce propos, l’homo-qui-essaie-d’être-responsable que je suis, et que nous sommes désormais nombreux à vouloir être, souhaiteraient ardemment qu’au lieu de nous culpabiliser pour nos comportements dans la vie quotidienne, il soit clairement expliqué, par des individus compétents, ce qu’il faut ou non faire. Ainsi, je conçois tout à fait qu’il est inutile d’imprimer sur papier chacun des courriels que nous recevons. Mais pour les documents importants, est-il préférable d’en faire une édition papier ou d’allumer son PC pour aller les consulter ; lorsque je constate que l’alimentation de l’ordinateur sur lequel j’écris en ce moment est donnée pour 500 watts, je m’interroge. Ainsi encore, lorsque je quitte une salle éclairée par des tubes (de néon ?), est-il vrai qu’il est préférable de les laisser éclairer que de les éteindre pour les remettre sous tension 15 à 30 mn plus tard ? Etc. et encore etc. Assez d’évidentes âneries du style « prenez une douche et non un bain », « utilisez les transports en commun et non votre automobile », « ne prenez pas la nature pour une poubelle »…

 

Vrai ou pas, le catastrophisme climatique a permis une prise de conscience chez beaucoup.

Qu’il serve au moins à changer les habitudes de vie qui sont les plus nuisibles pour la nature, étant entendu que l’homme lui est par essence même nuisible ; nous restons des prédateurs, non sans doute au niveau d’une économie de chasse et de cueillette, mais du fait de nos besoins en matière premières. Relire (ou lire !!) Jean Fourastié, Pourquoi nous travaillons (PUF, 1959, mainte fois réédité y compris en collections économiques) serait peut-être une nécessité pour les utopistes de tout poil, et plus particulièrement peut-être pour les amateurs de décroissance.

Dans cette foulée intellectuelle, lisez, relisez si besoin, écoutez, réécoutez si besoin Claude Allègre : en aucun cas il entend faire passe le message selon lequel tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes et qu’il ne faut pas agir. Il engage (p. 190) au contraire à l’action, mais à une action qui reposerait sur une réflexion humaine, démarche scientifique fondamentale (p. 207) et non sur cette cacophonie mathématisée, informatisée et politisée à laquelle nous assistons… Monsieur le Ministre, qui a développé les disciplines dites scientifiques au détriment des disciplines littéraires ; qui a forgé des générations de poseurs d’équations totalement abruties face au raisonnement tout simplement… humain !?

 

Quelques liens réagissant aux propos de Claude Allègre :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/27/le-cent-fautes-de-claude-allegre_1312167_3244.html  

-      http://www.lefigaro.fr/environnement/2010/04/02/01029-20100402ARTFIG00009-climat-l-academie-des-sciences-va-organiser-un-debat-.php 

-       http://plus.lefigaro.fr/article/climat-lacademie-des-sciences-va-organiser-un-debat-20100402-161442/commentaires

-      http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/03/01/claude-allegre-en-finir-avec-l-imposture-par-jean-louis-fellous_1312676_3232.html

-       http://biosphere.blog.lemonde.fr/2010/03/04/allegre-radote-le-giec-tranche/

-      Etc.

Si les pourfendeurs de Claude Allègre ont 100% raison, je me suis fait avoir à... 100% (il demeure quand même quelques points obscurs) et il faut désormais lui interdire toute publication car il a abusé de son statut social pour propager des idées scandaleusement fausses, pour manipuler des textes, des résultats d'analyses, pour duper la Science ! Je reconnais que j'ai du mal à y croire.

Affaire à suivre d’autant que si Claude Allègre a raison, s’il est vrai qu’il y a un ‘’gang du climat’’ (sic, p. 252) qui, soutenu par des lobbies financiers et des politiques qui tentent par là de ‘’redorer leur blason’’ (re-sic, p. 255), peut jouer en toute quiétude au Grand Inquisiteur (p. 254) dans un régime d’ ‘’écologie [pas encore tout à fait] totalitaire’’ (toujours sic, p.264) et ‘’ excommunier ‘’ (toujours et encore sic, p. 254) Claude Allègre de la communauté des chercheurs reconnus sur les climats, il est logique que ce groupe de pression réagisse violemment à sa publication et a ses propos télédiffusés.

Dans un contexte aussi perturbé qui fait la jubilation des négationnistes de la capacité de l’homme à maîtriser la compréhension du monde et à rejeter la science au profit d’un démiurge auquel il faudrait se soumettre sans se poser la moindre question, il est peut-être bon de faire preuve d’un peu de patience pour voir si vont se manifester ce que, par facilité, j’appellerai les pro-Allègre (ou les anti-GIEC), comme il l’annonce lui-même (p. 251 – 252 par ex.).

 

 

*****Voir par ex. http://www.youtube.com/results?search_query=al+gore+une+v%C3%A9rit%C3%A9 +qui+d%C3%A9range&aq=0

****** A propos de dégraisser le mammouth, l’observation s’impose que Claude Allègre le dit, mais ne le fit pas, alors que ses successeurs ne disent mots, mais le font ; encore 12.000 postes supprimés cette année dans l’enseignement, le tout enveloppé dans un joli paquet cadeau de réformes dont le but avoué est de rénover, et le but évident mais inavoué de faire des économies.

 

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 08:22

 

Bien... Je ne suis pas borné plus que cela, je migre !

 

Les mystères d'Overblog !!

 

J'avais toujours dit que je reprendrais le texte concernant le dernier ouvrage de Claude Allègre, ce que je viens de faire. Overblog me prend à présent la tête (c'est bien ainsi que vous dites ?)  avec une boîte de dialogue m'indiquant que je dois utiliser des raccourcis clavier.

 

Comme j'ignore totalement desquels il faut se servir et que je n'ai nulle envie de me livrer à une enquête, je migre sur de nouvelles pages en coupant le texte en 2 ; après tout, peut-être est-il trop long ?

 

Je vous la joue donc en 2 épisodes :

 

- épisode I :

http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-rechauffement-climatique-la-vision-de-claude-allegre-1-48956079.html

 

- épisode 2 :

http://le-bosse-fort.over-blog.com/article-rechauffement-climatique-la-vision-de-claude-allegre-2-48955779.html

 

 

 

bouh.jpg @+

 

PS. C'est quoi ce souk, aujourd'hui ? Saturation... Êtes-vous tous en vacances et connectés sur Overblog !? Quel bazar pour mettre en ligne deux malheureux post ! Difficultés en tout genre pour enregistrer le texte et, lorsque l'on y arrive enfin, on découvre que les polices et les tailles de caractères se la jouent je-ferai-ce-que-je-veux-à-commencer-par- n'importe-quoi !...

Autre découverte : la plupart des liens conduisent à une erreur

"Erreur 404 : La page demandée n'existe pas.

Vous avez peut-être entré une mauvaise adresse."

 

Si-si ! La page existe.

Non-non ! Ce n'est pas une erreur !

Copier l'adresse dans votre navigateur et vous trouverez où je vous conseille de faire un tour.

 

Et après cela vous entendez faire confiance à ceux des climatologues qui nous font des prédictions reposant sur l'usage de l'informatique !!!??

Demandez dont à Claude Allègre ce qu'il en pense !  rire-16.gif

Nous vivons le monde du bug à tout niveau 2-copie-1.gif    rire-16.gif  !!!

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 06:32

 

Oh mais que vous êtes pénibles !

Oui, j’ai montré une photo « osée » vendredi dernier lors d’un intercours.

Oui, elle était une tentative de réponse à la question de savoir où commencent et finissent décence et indécence en matière de vêtements, graves problèmes J qui se posent à la suite d’incidents survenus dans un lycée d’Ardèche.

Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’ ‘’affaire’’, vous pouvez faire un tour sur l’un des liens que certains me passent dans leur courriel  http://missrainette.typepad.fr/benedicte/2010/03/il-suffit-de-dire-que-lactualit%C3%A9-ne-minspire-pas-hier-soir-pour-que-je-bondisse-dans-ma-salle-de-bain-ce-matin-je-ne-peux-p.html, cette ‘’affaire’’ n’étant qu’une reprise d’une situation qui avait fait plus de bruit encore en septembre dernier http://www.leparisien.fr/societe/short-et-minijupe-interdits-au-lycee-les-internautes-se-dechirent-16-09-2009-640950.php.

Qu’ai-je dit vendredi qui semble se diffuser et tant vous amuser ? A peu près ceci :

1.      La décence et l’indécence me paraissent procéder de la perception subjective de l’observateur.

2.      Elles sont liées à des valeurs variant dans le temps (comparer par ex. La Joconde à… que sais-je ??... le Portrait à la jupe rouge de Cesteban – pour illustration vous pouvez vous reporter à http://cesteban.ateliermagique.com/galeries/tableau/portrait-a-la-jupe-rouge.html) et l’espace.

3.      La même tenue portée par deux personnes différentes pourra paraître décente sur l’une et indécente sur l’autre.

4.      Et vous me cassez les pieds !... Lorsque les Américains ont traversé l’une de leur crise de pudibonderie et ont exigé que les femmes se ‘’couvrent décemment’’, ils avaient dans leur délire eu le bon sens de fixer des règles objectives… en témoigne cette photographie « osée » sur laquelle un policier contrôle, mètre en main, la hauteur de la partie du corps dénudée d’une baigneuse J J J -voir ci-dessous-.

5.      Quant à l’ idée qui a été lancée de défendre le droit à la liberté de s’habiller selon sa fantaisie du jour en venant en cours en maillot de bains, elle me fait plutôt rigoler J et me fait songer à un monôme bien dans la tradition estudiantine.

N’oubliez pas toutefois de mettre un masque, un tuba… et des palmes (interdit d’utiliser les ascenseurs !). N’oubliez pas non plus le seau à pâtés de sable, la pelle et le râteau. Songez enfin à me prévenir du jour choisi que, de mon côté, je puisse choisir un poste pour faire quelques photos et autres vidéos clips que je m’arrangerai à faire diffuser sur les écrans TV de l’atrium. Pour une fois, il y aura un sujet rigolo à voir J !

PS. En cas de problème au niveau du copyright de l'image ci-dessous, bien vouloir me contacter ; elle sera instantanément retirée. Cela dit, que Mesdemoiselles et Messieurs mes étudiants notent les références de l'ouvrage dans laquelle je l'ai empruntée (verticalement à droite de l'image) : il y en a plusieurs autres qui sont tout aussi amusantes...

P6160666 Police et tenue décente

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